Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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La suite du scénario

vendredi 13 mai 2011

La suite du scénario écrit par les industriels pour le gouvernement. La ficelle est décidement trop grosse !

Hydrocarbures de schiste : « Des projets pilotes, sous le contrôle de la puissance publique, sont indispendables » (Ufip)

« Des projets pilotes, sous le contrôle de la puissance publique, sont indispensables pour fonder » le rapport sur les hydrocarbures de schiste que le gouvernement devra remettre chaque année au Parlement, « et déboucher sur une évaluation incontestable des techniques requises », déclare l’Ufip (Union française des industries pétrolières), mercredi 11 mai 2011. Elle s’exprime après le vote, le même jour, par l’Assemblée nationale, de la proposition de loi qui vise à « interdire l’exploration et l’exploitation des mines d’hydrocarbures liquides ou gazeux par fracturation hydraulique et à abroger les permis exclusifs de recherches comportant des projets ayant recours à cette technique » (L’AEDD n°10234), dont elle « prend acte ». Le troisième article prévoit que ce rapport annuel porte notamment sur « les conditions de mise en oeuvre d’expérimentations réalisées à seules fins de recherche scientifique sous contrôle public ».

L’Ufip « regrette vivement l’interdiction faite aux sociétés opérant en France de recourir à la fracturation hydraulique, une technique employée de longue date maîtrisée par les opérateurs », et « espère que le rapport annuel remis par le gouvernement au Parlement mettra en évidence les nouveaux progrès accomplis et qu’ainsi pourront être autorisés les travaux utilisant cette technique ».

La proposition de loi sera examinée en séance publique au Sénat le 1er juin prochain (L’AEDD n°10334).