Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Communiqué de presse du mouvement citoyen rhônalpin

mercredi 22 mai 2013

Mouvement citoyen rhônalpin
Réseau rhônalpin des collectifs opposés à l’exploitation des gaz et huiles de schiste et autres hydrocarbures en milieu karstique

COMMUNIQUE DE PRESSE du 22 mai 2013

Rhône-Alpes : Fuite de gaz au CESER ?

Le Conseil Economique, Social et Environnemental Régional (CESER) de Rhône-Alpes, dans son projet de contribution intitulé « Rhône-Alpes : la transition énergétique au service de la performance économique et sociale », remet sur le tapis la possibilité de la recherche de gaz et pétrole de schiste.

Télécharger le projet (pdf 1.4 Mo) "Contribution du CESER Rhône-Alpes" : la transition énergétique au service de la performance économique et sociale

Faisant fi de la délibération du Conseil Régional Rhône-Alpes de février 2011 [1], le CESER préconise « d’une part pour les gaz et huile de schiste, que le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) effectue un recensement cartographique des ressources potentielles et leurs conditions d’exploitation, d’autre part de laisser ouverte et d’encourager la recherche afin d’explorer d’autres voies d’extractions visant à maîtriser les risques (notamment sanitaires et environnementaux) [2].

La position du CESER n’est qu’un des éléments d’une stratégie globale pour remettre en selle la fracturation hydraulique. Elle fait suite à l’examen de
supposées « techniques alternatives à la fracturation hydraulique pour l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels », par l’Office Parlementaire d’Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques (OPECST)[3]
L’inexistence de ces techniques a été confirmée au cours des auditions réalisées par l’OPECST le 18 avril dernier [4].
De plus, Christian Besson de l’Agence Internationale de l’Energie a évalué à une centaine le nombre de forages nécessaires pour savoir de quelles ressources on se prive par « obscurantisme ». Tous les participants ont confirmé qu‘il n’y avait pas aujourd’hui d’alternative à la fracturation hydraulique.

Alors que l’on évoque la « transition énergétique », et avant même d’avoir les conclusions des consultations publiques engagées ce printemps sur le territoire national, la position du CESER est pour le moins surprenante.

Les collectifs citoyens opposés à la recherche et l’exploitation de gaz et huile de schiste s’insurgent et rappellent le rejet inconditionnel de ces projets d’un autre âge par des milliers de citoyens, leurs élus et le Conseil Régional Rhône-Alpes.

Cette instance, censée représenter la société civile dans sa diversité, ne serait-elle pas sous le joug de certains lobbys ?

Si la loi interdisant la fracturation hydraulique votée avant les élections de 2012 a freiné les projets de forage, la remise en cause de la légalité du
texte (par des compagnies qui s’étaient vues octroyer des permis en toute discrétion) voté par le législateur en 2011 est une des failles d’un
dispositif de protection environnementale et sanitaire que les industriels et certains investisseurs veulent faire voler en éclats. En
Rhône-Alpes [5], seulement deux permis de recherche d’hydrocarbures on été abrogés, quatre sont actifs ; quatre demandes ont été rejetées (le sont-elles définitivement ?) et trois sont toujours en cours d’instruction.

[1]Délibération du Conseil Régional Rhône-Alpes 24 et 25 février 2011 : « UNE ÉCORÉGION PRÉSERVÉE SANS EXPLOITATION DE GAZ DE SCHISTE »
[2] Pages 59 et 60 du projet de contribution paragraphe 5.2.2
[3] http://www.senat.fr/opecst/saisine.html Saisine n° 2012-06 : "les techniques alternatives à la fracturation hydraulique pour l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels"
[4] www.journaldelenvironnement.net/article/l-alternative-a-la-fracturation-hydraulique-la-fracturation-hydraulique,34250
[5] http://www.sghds-ra.org/ « PERMIS ET DEMANDES DE PERMIS DE RECHERCHE D’HYDROCARBURES »

Télécharger le communiqué de presse au format pdf (640 ko)

 

Mouvement citoyen rhônalpin
Réseau rhônalpin des collectifs opposés à l’exploitation des gaz et huiles de schiste et autres hydrocarbures en milieu karstique

Ardèche :
Jean Louis Chopy – 04 75 36 72 83
coordination@stopaugazdeschiste07.org
http://www.stopaugazdeschiste07.org

Rhône :
Nicolas de Metz – 06 79 55 45 62
stopaugazdeschiste69@gmail.com
http://stopgazdeschiste.org/

Isère :
Robert Pilli – 06 31 79 33 92
carskool@free.fr
http://stopgazdeschiste.org/38

Haute Savoie :
Martine Feraille – 06 68 31 98 50
feraille@me.com
http://accueil.ngds74.info/

Ain :
Christine Monnet - 06 81 66 09 83
info@collectif-haut-bugey.com
http://www.collectif-haut-bugey.com/

Drôme :
Michel – Philippe Perin - Dureau : 06 85 32 18 06
perin.dureau.mp@gmail.com
http://www.nonaugazdeschistedrome.org

LES COLLECTIFS RHONALPINS OPPOSES À L’EXPLOITATION DES GAZ ET HUILE DE SCHISTE

Le réseau "Stop aux gaz et huile de schiste" se compose essentiellement des nombreux collectifs citoyens locaux qui se sont organisés pour lutter contre cette menace, mais aussi d’associations, d’organisations syndicales, de collectivités locales et d’organisations politiques.

Créés à partir de janvier 2011, ils veulent affirmer leur refus de l’exploration et de l’exploitation des gaz et huile de schiste, qu’elles soient expérimentales ou industrielles.
Ils dénoncent :
- Les conséquences environnementales désastreuses (pollution des réserves d’eau potable, du sol et des sous-sols) et la destruction des paysages
- Les ravages socio-économiques (agriculture, tourisme,...),
- Les atteintes irréversibles à la santé (produits mutagènes, reprotoxiques ou cancérigènes).
- L’aberration énergétique et la fuite en avant que ce choix représente à l’heure de la lutte contre le changement climatique,

Les gaz et huile de Schiste, c’est ni ici ni ailleurs, ni aujourd’hui ni demain !