Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Inter-Collectif 22 septembre Sud : Les hypothétiques alternatives à la fracturation hydraulique sont une impasse pour l’impérieuse maîtrise du réchauffement climatique.

vendredi 1er février 2013

Inter-Collectif 22 septembre Sud.

Communiqué de presse – vendredi 1 février 2013.

Les hypothétiques alternatives à la fracturation hydraulique sont une impasse pour l’impérieuse maîtrise du réchauffement climatique.

Le Sénat avait demandé en novembre 2012 à l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques d’étudier « les solutions alternatives » à la fracturation hydraulique pour l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures de schiste.
L’OPECST réuni jeudi 31 janvier 2013 à l’Assemblée Nationale a approuvé à l’unanimité une étude de faisabilité rédigée par le député Christian Bataille (PS) et le sénateur Jean-Claude Lenoir (UMP), qui vise à évaluer ces techniques « alternatives ».

Cette décision souligne une fois de plus l’ambiguïté et le double langage pratiqués par les autorités politiques sur la question des Gaz et huiles de schiste.
Ces élus du peuple se cachent hypocritement derrière la loi de juillet 2011 interdisant la fracturation hydraulique pour les GHdS, tout en continuant à vouloir exploiter à terme ces hydrocarbures « de schiste » et pour y parvenir prônent de nouvelles recherches dans ce domaine.

Affirmer, « attendre une nouvelle technique respectueuse de l’environnement pour les exploiter », est une tromperie et un mensonge à l’encontre de nos concitoyens.
En effet, comment l’exploitation des hydrocarbures de schiste peut elle être respectueuse de l’environnement ? Car ces gaz et pétroles de schiste sont des énergies fossiles dont l’extraction, le transport et la consommation impacteront lourdement le réchauffement climatique.

Pour rappel citons, l’Agence internationale de l’énergie : « ...notre consommation, d’ici 2050, ne devra pas représenter plus du 1/3 des réserves prouvées de combustibles fossiles » et ce pour respecter l’objectif de 2°C maximum de réchauffement affirmé notamment à Copenhague (2009) et à Cancun (2010).
Atteindre les objectifs de stabilisation du climat nous imposent donc de ne pas extraire et consommer ces nouvelles réserves d’énergies fossiles. Respecter l’environnement nous demande de réduire fortement les émissions du secteur des énergies fossiles.
Faire croire à la possibilité d’extraire plus proprement ces gaz et pétroles de schiste nous détourne de l’impérieuse nécessité de développer des modèles énergétiques moins carbonés pour atteindre les objectifs ci-dessus. Pour citer à nouveau l’AIE : « il faut viser l’objectif zéro émission à la production en investissant dans les énergies renouvellables ».

Le vrai courage politique est de prendre dès aujourd’hui les décisions claires qui permettront de réorienter nos productions d’énergie pour faire face aux conséquences du changement climatique. Attendre, nous conduira immanquablement à prendre, éventuellement face à de dramatiques situations d’urgence, des mesures contraignantes dont le coût serait alors particulièrement élevé pour nos économies à bout de souffle.

Les collectifs de citoyens réaffirment qu’écarter définitivement toute possibilité d’explorer et d’extraire ces gaz et pétroles de schiste est le seul choix politique responsable au regard des enjeux de l’urgence climatique et de l’avenir environnental, pour le respect des générations futures.

 

Contact Presse
Sébastien ESPAGNE : 06 32 38 06 83
22septembresud@free.fr

 

L’inter-collectif du 22 septembre Sud fédère les 16 collectifs de citoyens, organisateurs de la journée d’information de St-Christol-lez-Alès (Gard-30) le 22 septembre 2012, opposés à l’exploration ainsi qu’à à l’exploitation des gaz et huiles de schiste et appelant à la mise en œuvre d’une véritable transition énergétique.

 

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