Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Le Conseil Départemental de l’Ardèche contre les gaz et pétrole de schiste

samedi 30 janvier 2016

GAZ DE SCHISTE : L’ETAT DOIT FAIRE APPEL,
NOUS NOUS ENGAGERONS A SES CÔTÉS

Réaction d’Hervé Saulignac à l’annulation de l’abrogation du permis de Total

Communiqué de presse du 28 janvier 2016

Après avoir rejeté la requête de la société Schuepbach Energy LLC le 22 décembre dernier, le tribunal de Cergy-Pontoise a validé celle du groupe Total, annulant, ce jeudi, l’abrogation du permis de Montélimar.

En effet, le groupe Total ayant indiqué dans son rapport que la technique de la fracturation hydraulique, interdite en France depuis mai 2011, ne serait pas utilisée pour cette exploration, c’est sur ces bases que Total retrouve le droit d’exploration sur un périmètre qui va de la Drôme à l’Hérault, en passant par l’Ardèche, le Gard et le Vaucluse.

En décembre dernier, à l’annonce de la « victoire » sur le permis de Villeneuve-de-Berg Hervé Saulignac, Président du Département de l’Ardèche rappelait « nous devons rester vigilant et ne pas considérer cette victoire comme définitive. Nous devons rester mobilisés en attendant le résultat d’un autre recours : celui déposé par le pétrolier français Total contre l’abrogation du permis de recherche de Montélimar (Drôme), qui sera examiné début janvier 2016. ».

Aujourd’hui, la mobilisation doit encore se renforcer. Hervé Saulignac rappelle « Nous avons obtenu en 2011 un premier arrêt de ces projets dangereux pour notre environnement, notre qualité de vie et dont surtout nul ne connait l’impact dans le temps et pour les générations futures. Cette victoire due à la mobilisation des populations et des élus était fragile, nous le savions.

La mobilisation doit être forte aujourd’hui, pour redire notre détermination à empêcher ces multinationales de mettre leurs projets à exécution.

Le Département qui a été solidaire de l’Etat français en intervenant en défense dans le cadre de l’examen par le Tribunal administratif de Cergy-Pontoise des recours Schuepbach et Total, poursuivra son engagement dans ce sens, dès que l’Etat aura fait appel du jugement du tribunal de Cergy-Pontoise. » et ajoute « j’invite tous les citoyens à se mobiliser et rejoindre le 28 février la manifestation de Barjac pour dire l’aberration de projets qui visent le profit au mépris des risques environnementaux et de l’impact sur la qualité et le cadre de vie des populations concernées. »

Télécharger le communiqué de presse (pdf 19 ko)


LA POSITION DES COLLECTIFS :

La décision de l’Etat à faire appel de cette décision ne suffit pas. Elle ne fait que repousser le problème, la validité du PERH de Montélimar sera obligatoirement confirmée.

Seule une loi peut garantir contre les effets mortifères de cette industrie qui induit :-
- détérioration de la santé des habitants
- dégradation irréversible de l’environnement et du foncier
- prélèvements d’eau massifs et risques de pollutions majeures
- bouleversement des l’équilibres sociaux et économiques locaux
- aggravation du réchauffement climatique

Seule une loi permettra de mettre la France en adéquation avec les décisions prises lors de la Conférence Climat et encore récemment par la Ministre de l’Ecologie.