Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Chemicals used in hydraulic fracturing

samedi 14 juin 2014

CHEMICALS USED IN HYDRAULIC FRACTURING : LES SUBSTANCES CHIMIQUES UTILISÉES DANS LA FRACTURATION HYDRAULIQUE

Chemicals used in hydraulic fracturing
United States House of Representatives Committee on Energy and Commerce Minority Staff - April 2011

Alors que le travail de lobbying en faveur de l’exploitation des gaz de schistes se poursuit tant auprès de la presse que des institutions, vient de sortir un rapport parlementaire américain daté de 2011 qui met en évidence que les produits utilisés lors de la fracturation hydraulique sont des substances cancérigènes ou polluantes.

L’industrie pétrolière et gazière vante les prétendus avantages de la fracturation hydraulique sensée faire des pays qui l’utilisent des eldorados des temps modernes.

Pourtant de nombreux analystes économiques et experts scientifiques soulignent le fait que cette industrie est aberration économique, sanitaire et environnementale

Ces analyses, maintes fois reprises par les collectifs et qui sont d’autant mieux vérifiées que le recul nécessaire est suffisant, mettent en évidence que le prix de revient élevé, la surestimation des gisements et des rendements, le rythme élevé de l’épuisement des gisements, la surestimation de la création d’emplois et les risques élevés qui pèsent sur l’économie, la santé et l’environnement font que ce secteur est fondamentalement non rentable.

- L’impact sur la santé est néfaste
Les produits de fracturation sont cancérogènes (benzène, formaldéhyde, naphtalène…), neurotoxiques (aluminium, hexane, acrylamide, toluène, xylène…), ou toxiques pour la reproduction (acide borique, toluène). Certaines substances considérées comme des perturbateurs endocriniens sont également utilisées (phtalates, 2- butoxyéthanol…).

- La pollution de l’air (méthane, gaz d’échappement avec production de particules de toutes tailles, d’ozone, de sulfure d’hydrogène) peut être à l’origine d’une augmentation de la mortalité, de pathologies respiratoires (asthme) et de cancers.

- La pollution des eaux de surface et des nappes phréatiques par ces produits chimiques et radioactifs est irréversible.
Du fait de faramineux besoins en eau, cette activité peut être responsable d’une pénurie d’eau de consommation
Une partie seulement du liquide injecté (25 à 50 %) remonte à la surface. Il doit être stocké dans des bassins de surface avant d’être traités mais aucune infrastructure de traitement adaptée n’existe pour traiter de tels liquides chimiques et radioactifs et certainement pas les stations d’épuration.

- Augmentation considérable du réchauffement climatique
Certains experts estiment que le bilan écologique de l’exploitation du GDS serait pire que celui du charbon.

Le rapport rédigé en 2011 par des députés démocrates de la Chambre des représentants des États-Unis siégeant à la commission de l’Énergie et du Commerce révéle simplement tout cela et le détaille.

L’’« innocuité de la fracturation hydraulique », ainsi que le secret qui entoure les substances chimiques utilisées avec les liquides : « aux États-Unis, entre 2005 et 2009, les 14 principales entreprises du domaine de la fracturation hydraulique ont utilisé plus de 2 500 produits chimiques contenant 750 composés parmi lesquels 650 contenaient des substances chimiques considérées comme étant des agents cancérigènes ou de dangereux polluants atmosphériques ».

La commission dénonce l’utilisation d’une grande partie de ces substances chimiques au motif qu’elles « constituent un risque considérable pour la santé humaine et l’environnement ».

Le département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis, le Centre International de Recherche sur le Cancer et l’Agence pour la protection (sic) de l’environnement (EPA en anglais) eux-même signalent que « le benzène est une substance cancérigène pour l’être humain » et « l’exposition chronique au toluène, à l’éthylbenzène ou au xylène peut également endommager le système nerveux central, le foie et les reins ». Rien que cela !

Télécharger le document du United States House of Representatives Committee on Energy and Commerce Minority Staff - April 2011 (pdf 163 ko)

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