Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

Accueil > Boite à outils "Scientifique" > Le fluoropropane ne peut pas être une alternative à l’eau dans la fracturation (...)

Le fluoropropane ne peut pas être une alternative à l’eau dans la fracturation hydraulique

mardi 7 avril 2015

LE FLUOROPROPANE NE PEUT PAS ÊTRE UNE ALTERNATIVE À L’EAU DANS LA FRACTURATION HYDRAULIQUE

La stimulation (ou fracturation) au propane est une solution si géniale qui, bien que testée, n’a pas donné de bons résultats.

Il faudrait stocker d’incroyables quantités de ce gaz hautement inflammable et qui possède un fort potentiel de gaz à effet de serre.
Ensuite, c’est une forme de fracturation hydraulique : injecter à haute pression du propane gélifié (au lieu d’eau) et des produits chimiques pour élargir les failles au sein de la roche et les bloquer avec du sable (ou un autre produit) afin de permettre à l’hydrocarbure de remonter à la surface.

André Picot, Toxicochimiste, ingénieur en Chimie Biologie et l’auteur du fameux "rapport Picot" explique que de nombreuses substances utilisées pour la fracturation hydraulique (qu’elle soit à l’eau ou au propane) soumises aux conditions de ces « réacteurs chimiques » peuvent produire des molécules dangereuses pour l’environnement et la santé humaine.

Dans son rapport, il mentionne un fait non négligeable, l’effet d’un réacteur chimique : ... Tout semble se passer comme si la zone de fracturation, qui se situe à grandes profondeurs (1000 à 3000 m voire plus), soumise à de fortes pressions et à des températures assez élevées, se comportait comme un réacteur chimique dans lequel plusieurs centaines de produits, dont certains sont de puissants catalyseurs (sels métalliques…), interagissaient et formaient en final de nouveaux composés, résultats d’une ou de plusieurs réactions chimiques.

- Lire l’article d’un désastre sanitaire dû à la pollution chimique
- Bilan toxicologique & chimique du docteur Picot


Une autre technique est donc proposée : le fluoropropane
Cette technique encore expérimentale est à base de "fluoropropane" (ou NFP pour "non flammable propane"). Ce gaz n’a jamais été testé sur le terrain et sa production est extrêmement onéreuse ce qui le rend non-rentable.

Par ailleurs son pouvoir de réchauffement climatique est selon les experts de l’ONU près de 3.000 fois plus élevé que celui du dioxyde de carbone.
Son utilisation "nécessiterait donc de prévenir et de contrôler les fuites susceptibles de survenir à tous les stades de la chaîne de production", souligne l’Opecst. De plus, son utilisation se heurterait aux engagements de l’UE qui prévoit de réduire l’usage de gaz fluorés de 80% d’ici 2030.

Le taux de fuites dans les installations gazières américaines se situe entre 2 et 11%. Les opérations de séparation du fluoropropane d’avec le méthane pour recycler le premier va très certainement encore augmenter encore ce taux.

Car comme le rappelle le Professeur Tony Ingraffea le pire est après la fracturation « Les gens qui sont contre la fracturation hydraulique ne pensent pas à tout ce qui se passe avant et après. L’opération de « fracking » en tant que tel présente des risques limités pour la qualité de l’air, mais les polluants issus des gaz d’échappement des moteurs diesel et les émissions de méthane associées aux processus d’excavation, de forage, la déshumidification, la compression, le traitement et le transport du gaz par pipeline présentent de graves problèmes pour la qualité de l’air et le réchauffement climatique ». Et que dire en y rajoutant l’heptafluoropropane ?

Sans parler des forages eux-mêmes dont l’isolation (tube d’acier plus ciment) n’est pas adaptée à la taille des molécules de méthane selon une étude conjointe du CNRS et du MIT[7], ce qui expliquerait les fuites systématique de gaz dans le sous-sol et donc les nappes phréatiques. Le remplacement du liquide de fracturation par un gaz ne serait pas pour améliorer les choses.

- Lire l’article de Sylvain Lapoix sur Reporterre.net : la fracturation au fluoropropane ne sera pas opérationnelle avant des années


ACIDE FLUORHYDRIQUE OU FLUORURE D’HYDROGÈNE

Sources
http://www.travailler-mieux.gouv.fr/Acide-fluorhydrique-ou-Fluorure-d.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Acide_fluorhydrique

Le fluorure d’hydrogène pur est souvent appelé acide fluorhydrique anhydre. Il est classé très toxique et corrosif.

L’acide fluorhydrique est l’un des seuls liquides connus capables de dissoudre le verre, en conséquence. Il a la propriété unique de pouvoir dissoudre presque tous les oxydes inorganiques, ainsi que la plupart des métaux (exceptés le platine, l’or, l’argent et le mercure).
Dans le corps humain, il réagit avec le calcium et le magnésium et peut endommager les nerfs, les os et plusieurs organes parmi lesquels le cœur et les reins.

L’acide fluorhydrique (HF) n’est pas un acide comme les autres. C’est un puissant corrosif et un agent décalcifiant redoutable (très forte affinité pour le calcium avec fixation possible dans les dents, les os et le sang).
Il réagit violemment avec l’eau, les bases fortes anhydres ou en solutions concentrées. Il attaque le verre. Ses solutions aqueuses attaquent la plupart des métauxavec dégagement d’hydrogène inflammable et explosible.

 

 

 

Soutenir le Collectif 07

Chèque - PayPal ( CB et PayPal )
Dons ouvrant droit à réduction d’impôts

 

CONTACTS


Collectif 07 Stop Gaz de Schiste
590 chemin de la Giralde
07230 PAYZAC

La permanence
contact@stopaugazdeschiste07.org

Les réseaux sociaux
Rejoignez-nous sur Facebook

La newsletter mensuelle
Inscription - désinscription :
contact@stopaugazdeschiste07.org

 

Avec le soutien de la région Rhône-Alpes
Logo région rhône-Alpes