Accueil > Les collectifs français et européens > Gaz de schiste : la peur des camions de sondage dans le Biterrois et dans (...)
Gaz de schiste : la peur des camions de sondage dans le Biterrois et dans l’Aude
jeudi 5 juin 2014
GAZ DE SCHISTE : LA PEUR DES CAMIONS DE SONDAGE DANS LE BITERROIS ET DANS L’AUDE
Lire l’article sur Midi Libre.fr
Depuis quelques jours, la résistance s’organise dans les communes de Quarante, Montouliers, Cruzy ainsi que dans l’Aude, notamment à Argeliers et Ginestas. Le collectif Canal-Lirou se mobilise pour ne pas voir de camion sondeurs sur son territoire.
"On ne va pas attendre que les camions sondeurs soient là pour réagir !" L’avertissement lancé par le collectif anti gaz de schiste Canal-Lirou a le mérite d’être clair. Il faut dire qu’un vent mauvais souffle, depuis quelques jours, sur les communes de Quarante, Montouliers, Cruzy ainsi que dans l’Aude, notamment à Argeliers et Ginestas (*).
"Une manœuvre pour prolonger le permis"
Au-delà de la simple apparition des véhicules destinés à réaliser des sondages dans le paysage biterrois, le collectif anti gaz de schiste Canal-Lirou craint que "cela ne soit le début de grandes manœuvres autour du permis de recherches d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit permis de “Plaines du Languedoc”".
La suite sur le Midi Libre
Dans un courrier en date du 7 septembre 2011, adressé au ministère de l’Écologie, Lundin International rappelait qu’en "aucun cas les techniques employées ne comportent de forages suivis de fracturation hydraulique de la roche". Une précision qui laisse froids les opposants à toute exploitation du gaz de schiste dans le Biterrois.
"Des maires ont été prévenus que des opérations de sondage vont avoir lieu très prochainement", souligne Anne-Marie Sonnier, élue de Quarante et membre du collectif anti gaz de schiste. Alors, face à la menace qui plane, l’heure est à la mobilisation. Une réunion de travail est programmée pour ce jeudi 5 juin dès 18 h 30 à la chapelle Saint-Jean à Quarante.
"Imaginer les actions à mettre sur pied"
"Notre objectif est de sensibiliser le plus de personnes possible dans l’Hérault", explique l’un des adhérents du collectif. Au cours de cette réunion de travail, le noyau dur de la structure anti-gaz de schiste accueillera des élus ainsi que la population afin de transmettre "toutes les informations que l’on possède sur ce dossier et imaginer les actions à mettre sur pied".
La suite sur le Midi Libre
(*) Dans les communes concernées, un géologue de la société Athémis est bien passé. Démentant tout sondage dans l’optique d’une exploitation du gaz de schiste, il a mis en avant l’actualisation de données recueillies par Total, il y a quelques années. Fait troublant, Athémis réalise également des sondages pour Lundin International (lire ci-dessous).
Lire l’article sur Midi Libre.fr