Accueil > Les collectifs français et européens > Permis de Claracq (Béarn)
Permis de Claracq (Béarn)
mardi 24 juillet 2018
PERMIS DE CLARACQ
RASSEMBLEMENT DE PAU DU 21 JUILLET 2018 afin de s’opposer au projet de recherche d’hydrocarbures sur 14 communes du Béarn.
Après avoir exposé hier matin au secrétaire général de la préfecture des Pyrénées-Atlantiques leur opposition argumentée à la DOT sismique* projetée dans les jours à venir sur 14 communes situées sur le périmètre du permis de recherches d’hydrocarbures Claracq en Nord Béarn, une soixantaine de nos camarades a manifesté ce matin devant le siège du représentant de l’État à Pau.
* déclaration d’ouverture de travaux relative à la campagne d’acquisition de données géophysiques du sous-sol adressée à la préfecture 64 le 24 avril dernier.
Vendredi 20 juillet au matin le sous-préfet de Pau à reçu une délégation du Comité d’action citoyen de Garos 64410. Après avoir entendu les opposants à la sismique projetée par Investaq cotitulaire du permis Claracq, leur interlocuteur les a informés que l’autorité administrative n’entendait pas encadrer la DOT (déclaration d’ouverture de travaux) du 24 avril dernier, déclarée recevable le 28 mai dernier, par un arrêté préfectoral comme le permet les articles 4 ainsi que 18 à 20 du décret 2006-649 d’application du code minier. Mais qu’il donnerai acte de cette DOT par silence gardé de l’administration.
Lorsque le préfet n’a pas fait usage de la procédure prévue à l’alinéa précédent, le déclarant peut entreprendre les travaux à l’issue d’un délai de deux mois suivant la réception du dossier complet.
Alors que l’État s’oppose aux titulaires de ce titre minier d’hydrocarbures depuis fin 2015, l’intention de son représentant en Pyrénées-Atlantiques interpelle !
PLUS D’INFOS Sur Gaz de schiste Non merci ! Garrigue Vaunage
L’article ci-dessus dans sa totalité et des informations complémentaires
Sur Gaz de schiste Non merci ! Garrigue Vaunage Claracq, sismique été 2018, Investaq communique…
Selon le journal Sud-Ouest la société Investag, détentrice de ce permis, dit son hostilité au gaz de schiste et que ses travaux sont uniquement tournés vers la recherche d’hydrocarbures conventionnels à –4 500 mètres, ce qui est loin de la roche-mère." Elle annonce pour les jours à venir le passage des camions sismiques et assure n’avoir essuyé que quelques refus de pénétrer sur les terrains privés.