Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Roumanie : intervention en force des gendarmes contre des opposants aux gaz de schiste

lundi 2 décembre 2013

ROUMANIE : INTERVENTION EN FORCE DES GENDARMES
CONTRE DES OPPOSANTS AUX GAZ DE SCHISTE

PUNGESTI (Roumanie) - Plusieurs centaines de gendarmes sont intervenus en force lundi à l’aube contre des villageois de Pungesti (nord-est de la Roumanie) qui organisent depuis deux mois un sit-in pour empêcher la compagnie américaine Chevron de lancer l’exploration pour les gaz de schiste, a constaté un correspondant de l’AFP.

Les gendarmes sont arrivés vers 03H00 du matin (01H00 GMT), ils nous ont frappés, traînés par terre, a déclaré à l’AFP une villageoise, Elena Privac, 36 ans.
Ils nous ont chassés du terrain où on campait et ont bloqué la route, même les bus scolaires ne peuvent plus passer, a-t-elle ajouté.

Les journalistes ont été empêchés de se rendre sur place et il était impossible dans l’immédiat de contacter la gendarmerie.

Plusieurs dizaines de villageois se relaient depuis la mi-octobre sur un terrain privé appartenant à l’un d’entre eux pour empêcher les engins de chantier de Chevron d’accéder au site où la compagnie compte creuser le premier puits d’exploration.

Chevron a suspendu ses activités sur place sous la pression des manifestations et lancé une campagne d’information sur son projet.

Les villageois s’opposent à l’extraction des gaz de schiste par la méthode de la fracturation hydraulique ou fracking, utilisée aux États-Unis mais interdite en France, qui consiste à injecter à très haute pression de l’eau mêlée à du sable et des produits chimiques pour libérer le gaz de la roche.

Selon les défenseurs de l’environnement, cette méthode peut provoquer des séismes et polluer les nappes phréatiques.

cor-mr/tj
CHEVRON

(©AFP / 02 décembre 2013 06h46)
Info relayée par
* www.romandie.com
* www.reporterre.net

 


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ROUMANIE : INTERVENTION EN FORCE DES GENDARMES
CONTRE DES OPPOSANTS AUX GAZ DE SCHISTE

Message de Maria Olteanu, militante roumaine contre les gaz de schiste, qui appelle a l’aide et demande un soutien international et une mobilisation des médias.
Merci pour tout ce que vous pourrez faire dans ce sens.

Alors que les opposants au forage Chevron à Pungesti occupaient pacifiquement un camp pour manifester leur opposition, à 3h40 les choses se mettaient en place, cette nuit, pour une attaque en règle des forces de la police anti-émeute.
"(...) they started at 3.40 from somewhere next to Vaslui, the chef-lieu of Vaslui County, some 40 km away from Pungesti, loading the machinery, They will meet with the riot police on the way. I barely fell asleep that I got the news, people are heading towards there !"

Un message reçu à 4h42 annonçait que l’attaque avait débuté dans une atmosphere incroyable, avec l’utilisation de gaz lacrymogène y compris contre les personnes âgées et des enfants. A cette heure-ci la communication passait. Pas de presse internationale, juste des correspondants locaux.
"(...) they entered right now, got a direct call, an unbelievable atmosphere, teargase against old people, kids ! it’s a tragedy.
luckily they left communication ok so far so we could communicate, no international press there, just a local one !"

Maria suggère que nous organisions, avec l’aide des députés européens que nous connaissons, un événement à l’occasion de la journée universelle des Droits de l’Homme, le 10 décembre qui vient.


Traduction rapide d’un message de D. I. reçu à 6h59 et annonçant

"Arrivée de 45 véhicules, plus de 500 policiers "anti émeute, des ambulances, des officiers de police et des gardes privés. Alors que pas plus de 100 personnes occupaient le camp de manière pacifique. la police a barricadé la zonemalgré les protestations des propriétaires des terrains privés. Les routes sont coupées et la communication bloquée. La loi martiale est appliquée dans le village. Des membres de la presse ont tenté de s’approcher de la zone, mais ils ont été repoussé et renvoyé au centre du village dans un "point presse" où ils ne reçoivent aucune information.
Un homme , le même homme qui avait des problèmes de santé la dernière fois , a été prise avec une ambulance , après qu’il a été sorti d’une voiture , battu et laissé dans la rue ( M. Spiridon , ancien maire et leader d’opinion dans la communauté ).

D’autres militants , les plus éminents, ont été immédiatement isolés du reste , pris dans des fourgons de police et placés en détention sans aucune justification !
Les autorités locales sont totalement silencieuses, le porte-parole de la police anti-émeutes locales refuse de sortir avec une déclaration publique. La police anti-émeutes utilise une force militaire, ils sont équipés avec des armes, du gaz et applique une logique de guerre.

Il est difficile de croire qu’une telle chose puisse arriver au jour d’aujourd’hui. Les gens sont déterminés à résister et sont en fait plus que jamais déterminé à mettre fin à toute exploitation dans la région. La machinerie lourde se prépare à entrer dans le camp attenant ceint de barrières .
Voici le journal local où vous pouvez trouver les mises à jour , en Auto-traduisant la page :

Le camp de la résistance tient bon et se poursuivra , nous avons maintenant la preuve d’un mépris total des droits de l’homme et de l’Etat de droit en Roumanie. Cela pourrait tout aussi bien être le début de la fin pour le gouvernement .

L’intervention a complètement perturbé la vie de la communauté . Les enfants sont debout dans les rues avec leurs cartables , les gens sont tous nerveux et effrayés, personne ne les a informés de quoi que ce soit et ils ont tous sont alarmés mais pacifique .

Merci pour votre soutien !


A 8h 01 , nouveau message de Maria Olteanu :

Elle annonce un vrai cauchemar, un état de guerre, "les gens ont été battus sans distinction (des vieillards et des enfants), les ambulances ont emmenés les blessés des gens arrêtés, des voitures et des charettes à chevaux renversées par les forces de la police anti-émeute. la zone est militarisée !"

"Toute cette mobilisation a commencé à trois heures du matin, où plus de 100 policiers ont été mobilisés dans différentes parties du pays. Ce ne sont donc pas des policiers locaux comme le 16 octobre dernier. A presque 9 heures du matin, la situation est toujours en cours."

"Il n’y avait aucun média sur place pour témoigner de ce qui s’est passé, pas d’images, donc. Comme il faisait nuit, impossible de filmer. La police n’a pourtant pas le droit d’intervenir avant 7h."

"Actuellement France TV est sur place, ainsi que d’autres TV, mais la plupart sont à la solde des forces présentes et tentent de convaincre le public que l’intervention des forces de police était justifiée par le fait que les manifestants étaient violents et bloquaient la route (la police elle-même avait bloqué ls côtés de la route dès le tout début), et ils minimisent les chiffres. Une intervention du chef de la ppolice a annoncé que Pungesti était déclarée zone spéciale d’intervention, ce qui explquait que tout cela s’était passé et justifiait l’absence des médias par le fait qu’ils voulaient prévenir la survenance d’accident !"

"Mieux que cela , la police essaie de convaincre que ce projet est bon et qu’il créera des emplois !!"

"Une aide urgente est nécessaire !! Nous avons bsoins d’activistes et de la présence de la presse !. Ce n’est plus un jeu, ici nous sommes en guerre ! Des images parviendront bientôt (ce que nous avons pu filmer de nuit). C’était très dur de couvrir l’événement car nous n’avions pas de PC, juste des téléphones portables mais on s’est tout de même débrouillé pour réaliser une couverture Télé visible sur un canal en ligne

"Actuellement, à 8h48, heure roumaine, très peu de gens demeurent au camp, car la plupart d’entre eux ont été emmenés par la police dans leurs camions. La Roumanie est officielement une dicatature. S’il vous plait passez le mot dans le monde entier. Venez sur place ou envoyez la presse internationale. C’est maintenant la seule chose qui leur fait peur."


 

 

 

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