Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Collectifs contre les pétroles et les gaz de schiste et de couche

lundi 21 novembre 2016

COLLECTIFS CONTRE LES PÉTROLES ET LES GAZ DE SCHISTE ET DE COUCHE NOUS DEMANDONS L’ARRÊT DES TRAVAUX À LACHAMBRE, EN LORRAINE

Communiqué de presse
Le 17 Novembre 2016


 
La société « La Française de l’énergie » prétend exploiter le gaz de couche, en Lorraine et dans le bassin minier du Nord. Or, la perméabilité du charbon en Lorraine est très faible : 1,7 millidarcy, ce qui rend cette exploitation non rentable hors fracturation hydraulique, ce que l’entreprise a parfaitement démontré. En effet, le seul puits qui a permis de certifier des ressources est celui de Folschviller qui a été fracturé (avant la loi de 2011) et depuis, malgré la technique innovante et infaillible tant vantée par M. Moulin, président de l’entreprise, les forages sont des échecs.
A Tritteling, 3500 m de drains multilatéraux n’ont pas ajouté un seul m3 de gaz dans les réserves prouvées de l’entreprise. Dans le Nord, la géologie est plus défavorable encore, avec des couches plus minces et très plissées.

Le BRGM avait déjà exprimé en 2013 cette difficulté d’une exploitation rentable des gaz de charbon sans fracturation hydraulique, liée à la faible perméabilité des charbons français !
Pourtant, l’entreprise s’entête, profite de la complicité de l’état et 16 nouveaux forages sont déjà autorisés : Pontpierre, Longeville, Lachambre, Zimming… en Lorraine, Avion et Divion dans le Nord/Pas-de-Calais.
 
De nombreux témoignages en provenance d’Australie où le gaz de couche est exploité, renforcent nos craintes sur les dégâts sanitaires et environnementaux inhérents à cette exploitation : menaces sur la quantité d’eau disponible, risques de contamination de la nappe phréatique, fuites de méthane, affaissements de terrains, séismes, …
 
« la Française de l’Énergie : LFDE » est née suite à une opération de marketing d’une autre société, EGL, elle-même endettée à hauteur de 26 millions d’euros. LFDE garde les mêmes incapacités financière et technique et a pu obtenir son introduction en bourse en juin 2016. Elle rachète dans la foulée Gazonor, ce qui lui permet d’avoir enfin des revenus, puisque Gazonor commercialise du gaz de mine.
Le dossier d’introduction en bourse est basé sur des mensonges ; mensonges sur les surfaces de permis, incluant des surfaces non encore attribuées à LFDE, mensonges sur les techniques qui seront utilisées (techniques inefficaces), sur les réserves de gaz largement surestimées…
Les actionnaires espérés se sont vite évanouis et l’action est passée de 27 € en juin à 11 € environ en novembre.

Alors que le code minier prévoit l’étude de la capacité financière et de la capacité technique par les services de l’État avant toute délivrance de permis, on ne peut qu’être étonné devant les acceptations de travaux de forages qui se multiplient.
 

Et bien sûr, la première raison qui interdit l’exploitation des gaz de schiste et de couche est le réchauffement climatique

Les scientifiques affirment qu’il faut laisser 80% des énergies fossiles dans le sous-sol afin de ne pas dépasser les deux degrés de réchauffement de la planète, au-delà desquels les conditions d’une vie acceptable sur terre seraient menacées. Où est donc le sens de continuer à explorer pour trouver de nouvelles énergies fossiles ? Malgré les beaux discours de nos gouvernants lors de la COP 21 à Paris, les accords signés ne sont pas contraignants, peu ambitieux et laissent aux multinationales une part belle pour continuer leur business « as usual ».

Les lobbys pétro-gaziers sont à l’œuvre (lobbyisme à l’intérieur des institutions européennes : promesse d’embauche aux élus, financement de projets, corruption de tous ordres) ; la production d’énergie fossile continue et même les prix baissent parce qu’il y a surproduction : RIEN ne change !

La baisse drastique de production de fossiles à laquelle on était en droit de s’attendre au vu des cris d’alerte des scientifiques n’a pas lieu !

Pire, on nous présente maintenant le gaz comme énergie de transition alors que les fuites de méthane inhérentes à l’extraction de gaz de schiste et de couche est comprise entre 6 et 8% des volumes extraits et que le méthane est un gaz à effet de serre bien plus puissant que le CO2 pour le réchauffement climatique !
Face à une entreprise mensongère, ne prenant en compte aucune exigence ni de la population inquiète des risques sanitaires à venir, ni de la contrainte climatique, nous demandons l’arrêt de ces forages.

Pour les collectifs, les gaz de schiste et de couche,
c’est donc ni ici ni ailleurs, ni aujourd’hui ni demain !

 
Contacts presse
- En Lorraine : Marieke Stein (06 06 86 31 76) ; Jérémy Nicolas (06 71 04 31 27)
- Dans le Nord : Christine Poilly (06 21 68 30 87) ; Pierre Rose (06 14 55 09 12)

Télécharger le communiqué de presse (pdf 30 ko)

 

 

 

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