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La demande de renouvellement du PERH des Moussières rejetée !
jeudi 5 mars 2015
LA DEMANDE DE RENOUVELLEMENT DU PERMIS DE RECHERCHE D’HYDROCARBURES DES MOUSSIÈRES REJETÉE !
Après plus de trois ans de lutte citoyenne contre l’implantation de la société Celtique sur les plateaux du Haut-Bugey (Ain) et du Haut-Jura, l’État a renoncé à accorder le renouvellement du permis de recherche d’hydrocarbures dit des Moussières formulé par cette société britannique.
Une victoire
Enfin une bonne nouvelle ! Trois ans et demi de lutte récompensés.
Des heures de recherche, d’étude des dossiers, d’information au public, de mobilisation.
Des courriers à l’administration et aux élus.
Des rencontres citoyennes de partage d’information.
Des manifestations (A Lantenay, Saint Julien en Genevoix, Bourg en Bresse, Nantua, Aix les Bains, Nantua, Saint-Claude, Bellegarde) qui ont à chaque fois mobilisé la population du plateau et de la plaine du Bugey, du Haut Jura et des départements voisins en Région Rhône-Alpes.
Des soirées, des nuits, des week-ends passés pour la protection de notre environnement, de la santé, de l’eau.
Et voilà enfin le verdict de l’administration qui est rendu suite à la demande de renouvellement du permis exclusif de recherche d’hydrocarbures (PERH) des Moussières par la société Celtique :
Les ministres de l’Écologie et de l’Économie ont signé le rejet de la demande suivant en cela l’avis du Préfet de l’Ain instructeur du dossier.
Est-ce la fin d’un combat ?
Certainement pas. Le combat n’est pas terminé.
Tout d’abord, la vigilance est de mise car il n’est pas exclu que l’ex-titulaire du PERH fasse un recours.
Ensuite, il existe toujours des demandes de permis notamment la demande du Permis de Blyes (qui touche l’Ain, l’Isère, le Rhône et les pays de Savoie) dont on se demande pourquoi elle n’a toujours pas été balayée par l’administration qui connait parfaitement la cible visée par le pétitionnaire : LE GAZ DE SCHISTE.
En 2011, cette demande était clairement identifiée par le Ministère en charge de l’écologie comme une « demande ciblant le gaz de schiste » (voir ici l’information supprimée depuis). La lettre de la société pétitionnaire REALM Energy ne pouvait être plus claire qui stipulait que « les substances faisant partie de la demande sont tous les hydrocarbures liquides et/ou gazeux et toutes substances connexes s’y rapportant dont le gaz et l’huile de schiste » (voir ici).
La demande de Permis de Gex Sud, le Permis de Gex et bien d’autres (voir ici pour Rhône-Alpes et Franche-Comté) continuent à poser problème et font l’objet d’un large rejet de la part de la population.
Pas dans notre jardin ... ni celui du voisin
Et puis ce combat n’est pas uniquement celui de la protection de notre jardin, de notre territoire de proximité.
Il nous mobilise collectivement pour la sauvegarde des ressources hydriques, que ça soit dans les montagnes des Alpes, sur les plateaux de l’Ain et du Jura, dans les montagnes et vallées de l’Ardèche et du Gard, de la Lozère et d’ailleurs mais aussi dans les plaines du bassin parisien, dans le Pas de Calais et en Lorraine.
Pour la qualité de l’air, pour la préservation de ce qui peut encore l’être face au changement climatique. La lutte contre l’exploitation à outrance des ressources fossiles au profit du développement d’énergie plus propres et renouvelables nous concerne : Ici et ailleurs, en Europe, en Afrique du Nord en Amérique latine.
Lire l’article dans sa totalité sur le site des collectifs de Rhône-Alpes nord
Ni ici, ni ailleurs, ni aujourd’hui, ni demain !