Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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L’Europe ne sera finalement pas l’Eldorado des gaz et huiles de schiste

dimanche 8 février 2015

L’EUROPE NE SERA FINALEMENT PAS L’ELDORADO
DES GAZ ET HUILES DE SCHISTE

Le rêve américain du gaz de schiste s’estompe en Pologne alors que l’Écosse et le Pays de Galles décident d’un moratoire illimité sur la fracturation hydraulique.
Chevron quitte donc la Pologne après Exxon Mobil, TOTAL, Eni et d’autres petites entreprises.

Alors qu’en France, les industries du pétrole du gaz et de la chimie ne désarment pas et s’apprêtent à lancer une nouvelle offensive pour tenter de convaincre population et élus des « bienfaits » de l’exploitation des pétroles et gaz de schiste, il se confirme que L’Europe ne sera finalement pas l’Eldorado des gaz et huiles de schiste.

Le rêve américain du gaz de schiste s’estompe en Pologne alors que l’Écosse et le Pays de Galles décident d’un moratoire illimité sur la fracturation hydraulique.
Par ce moratoire, l’Ecosse et le Pays de Galles emboite le pas aux pays voulant se prémunir des conséquences sanitaires et environnementales désastreuses provoquées par l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels.


- Le Premier ministre britannique David Cameron, qui a voulu lancer le pays à corps perdu dans l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels, doit faire face à une vigoureuse opposition à l’exploitation des gaz de schiste.

La France : pas ici mais ailleurs : L’ambassadeur de France à Alger, Bernard Emié, a souligné que la France est prête à exploiter les gisements de gaz de schiste en Algérie.
L’algérie, pays où la mobilisation très active et d’ampleur montre l’opposition des populations à ce projet.


- La fin du « rêve d’un eldorado polonais du gaz de schiste »

La compagnie d’origine américaine Chevron vient d’annoncer qu’elle abandonnait ses recherches de gaz de schiste en Pologne, après ce que certains qualifient de plus grand échec face aux espoirs que l’industrie plaçait dans la production de gaz de schiste en Europe. Cette annonce arrive le jour ou elle déclarait que ses résultats pour le quatrième trimestre de 2014 avaient chuté de près de 30% par rapport à l’année précédente, à 3,5 milliards de dollars.

Chevron quitte donc la Pologne après Exxon Mobil, TOTAL, Eni et d’autres petites entreprises.

Parmi les compagnies pétrolières internationales, Chevron est celle qui a engagé les plus gros investissements pour la recherche de gaz de schiste en Europe où elle s’est notamment concentrée à l’Est. Elle a foré plusieurs puits d’exploration en Pologne ainsi qu’en Roumanie, tout en signant des accords en Ukraine et en Lituanie.
Chevron, qui avait déjà quitté la Lituanie, maintient encore un bureau en Ukraine même si pour le moment les négociations avec le gouvernement de Kiev sont dans une impasse. La société déclare également qu’elle est toujours en train d’évaluer les résultats de son puits d’exploration en Roumanie.

Les échecs dans la recherche de gaz de schiste en Europe ne sont pas uniquement liés à la chute des prix du pétrole mais sont assi liés à une géologie beaucoup plus complexe qu’aux États-Unis et à une opposition de la population pour des raisons sanitaires et environnementales. L’extraction de gaz et de pétrole de schiste nécessite en effet le recours à la technique de la fracturation hydraulique.

A ce jour, la Pologne n’a finalement connu qu’une expérience très coûteuse. Soixante-huit puits de recherche de gaz de schiste y ont été forés. Mais aucun ne s’est lancé dans la production. C’est ce que confirme M. Grzegorz Pienkowski, directeur de l’Institut géologique polonais de Varsovie.