Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Que faire de la COP 21de Paris - Le Bourget en décembre 2015 ?

mardi 25 novembre 2014

BLOCKADIA ET ALTERNATIBA,
LES DEUX PILIERS DE LA JUSTICE CLIMATIQUE

Pour avoir le dernier mot, faisons de Paris 2015 un « Seattle des fausses solutions » et un « Cochabamba de la transition écologique et sociale »

Que faire de la 21e conférence des parties de la Convention cadre des Nations-Unies sur le changement climatique qui se tiendra à Paris - Le Bourget en décembre 2015 ?

Les ONG, mouvements sociaux et écologistes se posent toute une série de questions essentielles dont il faut prendre le temps de débattre :
* que faut-il attendre des négociations ?
* Sur quoi est-il possible d’influer ?
* Que faire pour ne pas se retrouver dans la même situation qu’après Copenhague (2009) ?
* Quels objectifs se donner ?
* Comment travailler en profondeur les exigences de transformation écologique et sociale au sein de la population ?
* Quelles initiatives prendre pour imposer la lutte contre les dérèglements climatiques en haut des priorités politiques tout en évitant de donner plus de forces à ceux qui veulent imposer leurs solutions techno-scientifiques et innovations financières ?
* Sur quelles bases construire un mouvement pour la justice climatique qui irrigue largement la société, persiste et se renforce à travers et au-delà de la conférence Paris2015 ?
* Comment s’appuyer sur la réussite des manifestations du 21 septembre 2014 ?
* Quelle place donner aux mobilisations grandissantes visant à bloquer des projets climaticides et aux initiatives citoyennes visant à expérimenter et mettre en œuvre dès maintenant le monde soutenable et résilient qui sera nécessaire demain ?

La liste des questions et des débats en cours au sein des ONG et des mouvements sociaux et écologiques est longue.

En expliquant pourquoi les contours et le contenu (niveau de réduction d’émissions, niveau de financements et forme juridique) de l’accord le plus ambitieux qui pourrait être atteint à Paris en 2015 sont à peu près déjà connus, ce texte essaie de mettre en lumière pourquoi les ONG et les mouvements sociaux et écologiques devraient prendre du recul par rapport aux négociations qui se déroulent au sein de l’ONU.

Il s’agit de ne pas reproduire les erreurs qui ont été faites en amont et pendant la conférence de Copenhague en 2009. Pour ce faire il est proposé de concentrer les énergies militantes et citoyennes sur un agenda de mobilisations propres dont la Conférence de l’ONU COP21 serait une étape et une caisse de résonance dans la perspective de transformer durablement le rapport de force en faveur d’une transition écologique et sociale d’ampleur.

D’une certaine manière, il s’agit donc, au nom de l’urgence climatique, de ne pas se limiter à des batailles défensives au sein des négociations de l’ONU.
Au contraire, l’idée est de renforcer toutes les batailles et propositions offensives et transformatrices que les dynamiques Blockadia et Alternatiba peuvent porter et incarner. Après les manifestations massives, à New York et ailleurs, le 21 septembre dernier, il est ici proposé de faire de Paris 2015 un « Seattle des fausses solutions » et un « Cochabamba de la transition écologique et sociale ».
Pour engager le débat et poursuivre les discussions déjà en cours, la perspective est clairement énoncée : il s’agit de se donner les moyens de ne pas subir le cours des négociations de l’ONU. Au contraire il est proposé que les ONG et les mouvements sociaux et écologistes deviennent prescripteurs d’opinion et dictent le dernier mot.

- Point d’accord juridiquement contraignant à l’horizon !
- Point d’accord ambitieux à l’horizon !
- Faut-il appeler les États à passer à l’action ?
- Faut-il pour autant abandonner l’ONU ?
- Au sein de l’ONU, une série de batailles… défensives.
- Des batailles défensives aux batailles offensives
- « Changer le système », mais pas avec n’importe qui !
- Décentrer notre stratégie : de la COP21 à Paris2015
- De la justice climatique à Alternatiba et Blockadia
- Élargissement et radicalisation pour imposer la transition écologique et sociale
- Faire de Paris 2015 un « Seattle des fausses solutions » et un « Cochabamba de nos solutions » !
- Avoir le dernier mot !

Lire dans sa totalité l’article de Maxime Combes sur France Attac.org