Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Une pollution avérée en Gaspésie (Canada)

vendredi 3 octobre 2014

UNE POLLUTION AVÉRÉE EN GASPÉSIE (CANADA)

Communiqué de presse- Gaspé - Gaspésie - Québec - Canada
le 30 septembre, 2014

Le comité Ensemble pour l’avenir durable du Grand Gaspé a obtenu de la Ville de Gaspé, le 25 septembre, un engagement d’envoyer un lettre au Ministre du développement durable, de l’environnement et de la lutte aux changements climatiques, M. David Heurtel, pour que soit révisé le certifcat d’autorisation émis pour le forage Haldimand 4, à Gaspé, à la lumière des conclusions de l’analyse faite par la Firme Savaria sur la nature du méthane retrouvé dans le quartier Sandy Beach Haldimand, en date du 17 septembre 2014.

Selon la Firme, les résultats obtenus permettent de conclure qu’il y a des risques de contamination, que le méthane thermogénique autour du forage nu.1 confirme les liens hydrauliques entre le gisement pétrolier et la surface, et que surtout, ils ne permettent pas d’affirmer, comme le fait l’INRS, que le méthane biogénique prédomine.

C’est aini que, conformément, à l’article 7 de la Loi de la sécurité civile du Québec, qui stipule que :
- « 7. Lorsque l’autorité réglementaire compétente a des motifs sérieux de croire qu’il existe, dans un lieu visé par l’article 6, un risque de sinistre tel que l’exécution de travaux ou l’utilisation d’immeubles devrait y être prohibées ou soumises à des conditions d’autorisation plus sévères que celles prescrites par la loi, toute demande d’autorisation d’exercer de telles activités dans ce lieu doit, même si elle a été reçue avant la constatation du risque, être refusée.

- Exception.
Toute demande conforme aux exigences de la loi et refusée pour le motif prévu au premier alinéa doit toutefois être acceptée si la prohibition ou les conditions supplémentaires d’autorisation, selon le cas, n’ont pas été mises en application dans un délai de six mois à compter de la demande.

De plus le comité rappelle que la Ville de Gaspé s’est engagée à consulter le Conseil municipal pour savoir s’il se joindrait au mouvement municipal enclenché à St-Edmond de Grantham dont l’objectif est de demander au Ministre Heurtel une dérogation à son Règlement pour le prélèvement des eaux et leur protection en maximisant les standards reliés aux distances, cherchant à faire passer de 500m à 2 km, celle entre un puits d’eau potable privé et un forage.