Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Algérie : Sonatrach s’apprête à lancer l’exploration du gaz de schiste à Ahnet et Illizi en 2014

samedi 5 juillet 2014

ALGÉRIE : SONATRACH S’APPRÊTE À LANCER L’EXPLORATION DU GAZ DE SCHISTE À AHNET ET ILLIZI EN 2014

Article sur Maghreb Emergent.com

Le groupe Sonatrach compte forer cette année quatre puits d’exploration du gaz de schiste dans les bassins d’Ahnet et Illizi, après l’autorisation accordée par le Conseil des ministres au groupe pétrolier public de mener un programme de forage de 11 puits étalés sur 7 à 13 ans.

Sonatrach compte, en effet, forer 117 puits en effort propre en 2014, dont quatre puits pour la recherche et l’exploration du gaz de schiste, précise-t-on auprès du groupe pétrolier.
Le Conseil des ministres avait donné, en mai, son accord pour le lancement des procédures requises en direction des partenaires étrangers. "Les projets d’accords pour entamer les prospections seront soumis le moment venu à la décision du Conseil des ministres", avait souligné un communiqué du Conseil des ministres.

Selon le communiqué, les premières indications disponibles laissent entrevoir des capacités nationales "appréciables" en gaz et huile de schiste ainsi que des perspectives "prometteuses" en termes de quantités récupérables. En 2012, Sonatrach avait déjà réalisé le premier forage schiste à Ahnet, situé au sud d’In Salah, un puits expérimental qui lui a permis d’approfondir davantage ses données sur les réserves gazières non conventionnelles de ce bassin.

Les études croisées menées sur ce gisement par la Sonatrach et aussi par des bureaux de consulting internationaux ont permis au groupe d’avoir une meilleure estimation du potentiel du sous-sol qui sont très encourageantes, selon la même source.
Six autres bassins à explorer

Outre Ahnet, l’Algérie compte six autres bassins renfermant le gaz de schiste, selon une étude réalisée par le département américain de l’énergie (DoE) en collaboration avec la firme américaine Advanced Resources International, une société de consultants des industries des hydrocarbures à l’échelle internationale. Il s’agit des bassins de Mouydir, Berkine-Ghadames, Timimoun, Reggane et de Tindouf qui contiennent des réserves techniquement récupérables, précise la même étude.

Sonatrach ambitionne de renouveler les réserves pétrolières et gazières du pays en mobilisant 102 milliards de dollars d’investissements d’ici à 2018, dont 60% seront destinés essentiellement à la recherche et à la production des hydrocarbures.
L’intensification de l’exploration menée depuis quelques années laisse présager un important potentiel de réserves qui reste à découvrir, relève-t-on
En 2013, plus de 30 découvertes ont été réalisées, dont 28 par Sonatrach seule.

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