Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Allemagne : Berlin veut interdire le gaz de schiste jusqu’à 2021

samedi 5 juillet 2014

ALLEMAGNE : BERLIN VEUT INTERDIRE LE GAZ DE SCHISTE JUSQU’À 2021

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Berlin veut interdire le gaz de schiste jusqu’à 2021

Berlin veut interdire l’exploitation du gaz de schiste au moins jusqu’à 2021 et encadrer plus étroitement le recours à la fracturation hydraulique, selon le projet de deux ministres du gouvernement d’Angela Merkel dont l’AFP a eu connaissance vendredi.

Les projets de fracking pour exploiter le gaz de schiste (...) au-dessus de 3.000 mètres seront interdits, expliquent dans un courrier daté de vendredi le ministre de l’Economie et de l’Energie Sigmar Gabriel et sa consoeur à l’Environnement, Barbara Hendricks.

Cette lettre est adressée aux députés de leur parti social-démocrate (SPD) siégeant au Bundestag, et détaille les principaux points de la législation à venir sur le sujet très épineux, sur lequel le gouvernement précédent s’était cassé les dents.

La défiance est très forte en Allemagne à l’égard du fracking, du nom anglais de la fracturation hydraulique qui permet l’extraction de gaz capturé dans la roche. Les inquiétudes se focalisent sur la pollution que pourraient causer les produits chimiques utilisés, notamment dans la nappe phréatique.

Les deux ministres concernés prennent les inquiétudes de la population très au sérieux, affirment-ils, la protection de la santé et de l’eau potable ont priorité absolue.

Une conférence de presse était prévue à 11H00 GMT.

Comme c’est le cas en France, les ministres ferment ainsi la porte au fracking de gaz de schiste, enfoui très profond dans la roche. Et ce au moins le temps que les effets de la technologie sur l’environnement puissent être analysés plus avant.

En 2021, un rapport doit faire le point sur l’état des connaissances et des technologies et le législateur se pencher à nouveau sur la loi.

La fracturation hydraulique de gaz naturel conventionnel, qui a cours depuis les années 60 en Allemagne, restera en principe possible mais sera assortie de règles supplémentaires par exemple sur les caractéristiques des produits utilisés.

Dans les faits, tous les projets de fracking conventionnel sont au point mort en Allemagne, aucune nouvelle autorisation n’ayant été accordée ces dernières années sur fond de polémique sur le gaz de schiste.

L’industrie allemande, la chimie en tête, milite pour donner sa chance au gaz de schiste. Elle y voit la possibilité, comme aux Etats-Unis, de faire baisser ses coûts énergétiques parmi les plus élevés d’Europe.

Nous avons du gaz de schiste pour assurer 100% de l’approvisionnement énergétique de l’Allemagne pendant 10 ans, probablement même beaucoup beaucoup plus et nous faisons du fracking depuis 40 ans sans un seul incident, tempêtait ainsi jeudi à Berlin le patron du géant de la chimie BASF, Kurt Bock, dénonçant un débat qui attise les peurs.

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