Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Energies fossiles : danger pour la société si plus de 20% de ces énergies sont brûlées

lundi 17 juin 2013


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SYDNEY - La plupart des énergies fossiles doivent rester dans les sous-sols car les brûler provoquera des changements qui « mettront en cause l’eistence de notre société », a prévenu lundi un nouveau rapport d’une agence gouvernementale en Australie, exportateur majeur de charbon et de gaz.

Selon la Commission sur le climat, brûler les énergies fossiles telles que le charbon, est le principal facteur de changement climatique.

« Brûler toutes les réserves d’énergie fossile mènerait à des changements climatiques sans précédent si sévères qu’ils mettraient en cause l’existence de notre société telle qu’on la connaît aujourd’hui », assène le rapport intitulé « La décennie cruciale ».

« Il est évident que la plupart des énergies fossiles doivent être laissées dans les sous-sols et ne pas être consumées », ajoute l’étude.

La plupart des pays, dont l’Australie, considèrent qu’une hausse des températures de plus de deux degrés serait trop prononcée. Mais pour assurer une stabilisation du climat, le monde doit « se décarboniser », estime le rapport.

« Afin d’atteindre notre objectif de stabilisation (de la hausse) des températures à deux degrés ou moins, nous devons tout simplement laisser quelque 80% des réserves d’énergie fossile dans le sol », a déclaré à la radio publique ABC Lesley Hughes, co-auteur de l’étude. « On ne peut pas se permettre de les brûler et avoir un climat stable et sûr ».

L’étude note une nouvelle vague de découvertes et d’exploitation de nouvelles réserves en Australie et ailleurs.

Les réserves australiennes de charbon représentent à elles seules 51 milliards de tonnes d’émissions de dioxyde carbone potentielles, soit un douzième du total considéré comme nécessaire pour faire grimper les températures de deux degrés, selon le rapport.

Pour Will Steffen, également co-auteur, il faut agir sans attendre car les risques de changement climatique annoncés de longue date par les scientifiques sont déjà en train de se produire. « La durée et la fréquence des jours d’extrême chaleur ont augmenté en Australie, et les températures provoquant des feux de brousse ont elles aussi augmenté dans le sud-est du pays, très peuplé », a-t-il dit.

© 2013 AFP