Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Création d’un réseau mondial "anti-fracking"

dimanche 7 avril 2013

Il y a un mois aujourd’hui des collectifs "anti-fracking "venus du monde entiers se sont réunis à Beroun, République tchèque, afin de créer une alliance mondiale contre la fracturation. La déclaration commune suivante a été émise lors de l’événement :

DÉCLARATION CONJOINTE.
Beroun Défi 2013.

Le 7 Mars 2013, des représentants et des membres de groupes opposés à la méthode de fracturation (défini ci-dessous) de 11 pays européens, l’Afrique du Sud et les Etats-Unis ont convenu de la création d’un réseau mondial dont le but est de réaliser un monde sans frack :
- S’unir pour un monde sans fracturation
- Partage et promotion de l’information et de l’expertise
- Définir la fracturation comme écocide
- Définir la fracturation comme une violation des droits de l’homme
- Coordonner les actions
- Inviter les autres pays, les individus, les groupes et les organisations à se joindre au réseau mondial

Nous croyons que la seule façon significative d’avancer est d’utiliser des sources d’énergie plus sûre, plus propre et renouvelable.

Des représentants de la Russie, la Hongrie et l’Inde ont exprimé leur volonté de rejoindre le réseau.

Nous comprenons la fracturation comme suit : la technologie de fracturation hydraulique / rupture / ou toute autre technologie qui force l’eau ou un mélange de fluides (ou gels ou de gaz liquéfié), ou des additifs chimiques et / ou des fluides, mécanique et / ou organiques dans les puits de forage entraînant la création de la nouvelle formation et / ou l’expansion des fissures naturelles existantes ou des systèmes de fissures dans toutes les formations sédimentaires, y compris les veines de charbon pour l’exploration et production de pétrole et de gaz naturel.
Des exemples de l’application de cette technologie incluent, mais ne sont pas limités à : l’extraction de gaz non conventionnel, le gaz de schiste, gaz de réservoir étanche, l’huile de schiste, étanche à l’huile et CBM.

Nous considérons la fracturation comme tous les processus d’exploration et d’exploitation, y compris toutes les activités connexes et les impacts de la prospection sismique même après que les puits aient bouchés. Nous nous réunissons dans un seul but : une interdiction mondiale de fracturation.

La menace d’empoisonner notre ressource la plus fondamentale, de l’eau, ainsi que notre air, notre sol et notre santé n’est pas acceptable.

À Beroun, Stredocesky Kraj.