Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Rapport du Centre d’Analyse Stratégique

jeudi 14 mars 2013

Le Centre d’Analyse Stratégique a rédigé un rapport :
"Des technologies compétitives au service du développement durable".
Rapport de la mission présidée par Jean Bergougnoux.

Télécharger le rapport (pdf de 2.9 Mo)

 

Ce rapport de la mission du Centre d’Analyse Stratégique recense toutes les formes de production et de stockage d’énergie connues et possibles. à ce titre ce rapport permet d’informer sur les possibilités qui nous sont offertes.

Le Collectif 07 regrette toutefois une analyse quelquefois orientée et partisane de la mission à propos de certaines technologies, notamment par défaut d’informations importantes et pourtant connues, vérifiées.

Une telle orientation est de nature à induire en erreur les citoyens et les élus-décideurs et il est à craindre que les lobbies du nucléaire et des hydrocarbures ainsi que le tout puissant corps des Mines oeuvrent dans le sens qui est celui, non de l’intérêt commun, mais du leur.

Un exemple : « le nucléaire durable ».
Le nucléaire étant une énergie fossile non renouvelable peut-il être durable ?
La gestion des déchets et de la sécurité du nucléaire ainsi que le coût de l’énergie nucléaire y sont passés sous silence. La Cour des Comptes a pourtant remis un rapport édifiant à ce sujet, qui permet de comprendre pourquoi des pays libéraux tels que les USA ou l’Allemagne sortent du nucléaire.

Le nucléaire n’est pris ici qu’à titre d’exemple de l’orientation que peut prendre une analyse et de la désinformation qui peut en découler.
D’autres exemples émaillent ce rapport.
Notamment le chapitre sur les « hydrocarbures non-conventionnels et hydrocarbures de roches-mère » qui laisse apparaître un « oubli » d’arguments de nature à montrer l’importance de stopper l’exploitaion de ces hydrocarbures et l’intérêt d’une transition énergétique rapide.

Pour plus d’infos au sujet de ces hydrocarbures veuillez consulter la rubrique « Scientifique » de ce site internet.
Pour plus d’infos au sujet du nucléaire, veuillez consulter le site « Sortir du nucléaire »

 

Il apparaît toutefois qu’en confrontant ses sources d’information et en gardant un esprit critique le lecteur puisse découvrir que d’autres sources d’énergies existent, qu’il est possible de stocker l’énergie issue du renouvelable et ainsi de s’apercevoir qu’une transition énergétique est possible.

De là d’autres lectures l’amèneront à considérer non seulement la possibilité de la Transition Energétique mais aussi sa nécessité ainsi que le coût abordable des énergies renouvelables comparé au coût réel du nucléaire ou du gaz/pétrole sans même parler de la création d’emplois induite ou de la protection de l’environnement, de l’eau et de la santé.

Un changement inéluctable est en marche, que la France,sous prétexte de la protection d’intérêts financiers privés, ne peut ignorer sous peine de prendre un important retard dans son développement économique et la protection de l’environnement.

 

Extrait de l’avant-propos de la mission

Le réchauffement climatique, la pollution de notre environnement physique et les tensions sur les ressources fossiles sont autant de défis qui mettent en jeu notre avenir.

Nous devrons sans conteste modifier nos comportements mais l’innovation technologique doit parallèlement apporter des éléments de réponse. Dès lors, ces défis formidables doivent aussi nous apparaître comme des opportunités de différenciation et de création de valeur ajoutée pour nos industries et nos entreprises.

Les avancées technologiques dans les domaines de l’énergie, du transport et du bâtiment sont déjà porteuses de promesses. Dans bien des cas, il reste cependant des sauts technologiques à effectuer avant de pouvoir envisager une diffusion massive : c’est le cas du stockage de l’électricité, des biocarburants de seconde génération, du photovoltaïque et des super-isolants minces, pour ne citer que quelques exemples.

La réflexion menée dans le cadre de la mission de prospective présidée par Jean Bergougnoux s’est efforcée de recenser les technologies porteuses d’avenir dans ces trois domaines clés et, pour chacune d’entre elles, a cherché à identifier l’état de l’art mais aussi les conditions d’un développement.

Les hiérarchiser et n’en retenir qu’une petite sélection n’auraient guère eu de sens : leur importance future dépend bien souvent des sauts technologiques qui pourront ou non intervenir dans les prochaines années.

Dans le secteur de la production d’électricité, par exemple, les technologies foisonnent sans qu’il soit possible aujourd’hui de dire laquelle finira par s’imposer.

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N’oublions pas enfin qu’une nouvelle technologie ne pourra se développer que dans la mesure où elle ne suscitera pas de réaction de défiance parmi la population.