Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Pas de soutien aux pollueurs

mardi 28 avril 2020

PAS UN EUROS POUR LES ENTREPRISES POLLUANTES

L’avenir de notre économie est actuellement entre les mains de la Banque centrale européenne et de sa présidente, Christine Lagarde et nous devons nous assurer que le plan d’urgence pour répondre à la crise du COVID-19 soutient avant tout les citoyen·nes et non pas les entreprises polluantes.

Les milliards de la BCE doivent soutenir les travailleur·euses, les familles, les services publics et un véritable « New Deal Vert ». Ils ne doivent pas servir à soutenir l’industrie fossile et à remplir les poches des PDG milliardaires

POUR CELA REJOIGNEZ LA CAMPAGNE DE 350.org ET ÉCRIVEZ À CHRISTINE LAGARDE
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Il y a urgence. la banque centrale européenne doit élaborer un plan de reconstruction pour les citoyen·nes pas les pollueurs

En pleine crise du COVID-19, notre priorité doit être avant tout de prendre soin des patient·es, des travailleur·euses et des un·es et des autres.

Mais des décisions sur la suite des événements sont déjà en cours. L’approche que nous adopterons pour la reconstruction après la pandémie nous met face à deux chemins : dans un cas, elle peut contribuer à résoudre à la fois la crise liée au brutal impact économique et la crise liée aux dérèglements climatiques, dans l’autre à accentuer les inégalités, les injustices et la destruction du climat.

Le plan d’urgence de la Banque centrale européenne doit constituer une #ReponseJuste, mettant les citoyen·nes et la planète au centre, et non les entreprises polluantes.

Nous exigeons un changement d’approche historique : au lieu de procéder au sauvetage financier des entreprises de l’industrie fossile et de leurs bailleurs, investissons dans un véritable “New Deal Vert” et une économie juste protégeant les citoyen·ne·s et la planète.

 

La Banque centrale européenne doit prendre les mesures suivantes :

- Ne pas causer de préjudice : la Banque doit s’assurer que l’argent destiné à soutenir l’économie européenne en pleine crise du COVID-19 ne soit pas versé aux entreprises qui sont responsables de la crise climatique, ce qui inclut les entreprises de l’industrie fossile, les banques qui investissent de manière importante dans le charbon, le pétrole et le gaz ou les autres secteurs extrêmement polluants.

- Reconstruire un meilleur modèle : la Banque doit intervenir pour contribuer à la construction d’une économie européenne plus résiliente, plus durable et plus juste et donner l’impulsion et le soutien financier nécessaires pour engager une reprise juste basée sur un véritable « Green New Deal » qui ne laisse personne de côté.

 

Pourquoi la Banque centrale européenne a un rôle central à jouer

La Banque centrale européenne (ou BCE) est au cœur du système financier européen. Elle gère les montants qui sont injectés dans nos économies, fixe les taux d’intérêt et supervise les banques commerciales dans tous les pays dont la devise est l’euro.

En période de crise, elle a pour responsabilité d’empêcher l’effondrement de l’ensemble du système. Les orientations que la BCE et sa présidente, Christine Lagarde, engagent maintenant, en mettant en place des mesures d’urgence pour permettre à l’économie de traverser la crise du COVID-19 et préparer des plans de reprise à la sortie du confinement, seront déterminantes pour l’Europe et auront une incidence sur nos vies quotidiennes dans les années à venir.

En s’engageant clairement en faveur d’une réponse juste, les mesures urgentes nécessaires pour protéger les emplois et les entreprises à court terme pourraient également donner un coup d’accélérateur à un véritable « New Deal Vert » pour bâtir un modèle de société durable et résilient sur une planète vivante.

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