Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

Accueil > Elsewhere in Europe, around the world > La France et le gaz naturel liquéfié (GNL)

La France et le gaz naturel liquéfié (GNL)

mardi 25 février 2020

GAZ : LA FRANCE PLAQUE TOURNANTE DU GNL EN EUROPE

 : France

La France importe des volumes records de gaz liquéfié provenant du Qatar, de Russie ou encore des Etats-Unis, profitant de la faiblesse des cours mondiaux. Les importations par gazoduc de Norvège et de Russie reculent en parallèle. L’Hexagone renforce sa position en Europe en réexportant vers l’Espagne et l’Italie.

L’année 2019 était celle de tous les records pour le gaz naturel liquéfié (GNL). Le processus de refroidissement du gaz à -160 degrés pour le liquéfier permet ensuite de le transporter par navire n’importe où sur la planète. Ce mode de distribution beaucoup plus coûteux que l’acheminement par gazoduc, mais aussi beaucoup plus souple, connaît un succès sans précédent dans le monde. La France n’est pas restée à l’écart. L’an dernier, les importations de GNL ont bondi de 87 %, a annoncé vendredi GRTgaz, la filiale d’Engie qui gère la majorité du réseau de transport gazier en France.

Les trois terminaux méthaniers de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique) et Dunkerque (Pas-de-Calais) par lesquelles transite le GNL importé ont fonctionné à plein régime. Au point que celui de Fos, qu’Engie envisageait de fermer, a signé des contrats assurant que la totalité de ses capacités seront utilisées jusqu’en 2028. Les travaux de modernisation du terminal provençal pourront donc être engagés, a annoncé le directeur général de GRTgaz, Thierry Trouvé. Le GNL importé en France l’an dernier provenait à 21 % du Qatar, à 20 % de Russie et à 15 % des Etats-Unis.

Lire l’article de Vincent Collen sur Les Echos.fr