Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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STOP au projet de forage off-shore de TOTAL dans le Récif de l’Amazone

dimanche 5 août 2018

CYBERACTION : STOP AU PROJET DE FORAGE OFF-SHORE DE TOTAL DANS LE RÉCIF DE L’AMAZONE !

L’Europe et la France subissent actuellement une vague de chaleur exceptionnelle avec des températures particulièrement élevées, conséquence directe du réchauffement climatique, comme l’explique le climatologue Jean Jouzel.

L’enquête publique est ouverte du lundi 16 juillet 2018 au jeudi 23 août 2018.

Nous n’avons que quelques dizaines de jours pour nous mobiliser, aidez-nous pour dire STOP au projet de forage off-shore de TOTAL dans le Récif de l’Amazone !

Signez la cyberaction, participez à l’enquête publique, retrouvez les pièces du dossier

L’Autorité Environnementale demande à Total de préciser l’impact d’un éventuel accident.
La faiblesse de certains volets importants pour appréhender les impacts du projet, selon le programme prévu ou en cas d’accident majeur, apparaît ainsi particulièrement préoccupante (toxicité des produits utilisés, impact sur la macrofaune marine notamment du bruit sous-marin, modélisation des conséquences d’une marée noire), l’analyse les concernant étant alors nettement incomplète.
la démarche « éviter, réduire, compenser » est très partielle, alors que les retours d’expérience pour des projets de même nature et particulièrement ceux du précédent forage d’exploration dans le secteur Est du permis (mais aussi ceux de la catastrophe Deepwater Horizon dans le golfe du Mexique en 2010) permettraient de mieux les analyser, de mieux démontrer les conclusions proposées voire, dans certains cas, de ne pas rester silencieux.

TOTAL ne fournit aucune étude d’impact en cas de marée noire sur le milieu marin. L’autorité environnementale a déjà alerté sur la faiblesse du dossier concernant les conditions de dispersion de la pollution, les risques ne sont pas correctement évalués.

La rente pétrolière de TOTAL ne pourra jamais réparer le préjudice en cas de marée noire. Au contraire, comme le montre la situation au Venezuela, les fluctuations du cours du baril, peuvent ruiner des économies régionales dans leur ensemble !

Ce projet est en contradiction totale avec l’Accord de Paris sur le climat qui prévoit que 80% des réserves de combustibles fossiles doivent rester dans le sol pour limiter le réchauffement planétaire. Il met directement en danger l’avenir de l’Humanité.

En cas d’incident, Total nous explique qu’il leur faudrait plus de 30 jours pour stopper les fuites ! Avec un tel retard, plus de 1.100 km de côtes pourraient être touchées.

TOTAL a également demandé un permis de forage pétrolier au Brésil, à l’embouchure du fleuve Amazone. Jusqu’à maintenant, le Brésil refuse de donner son feu vert car les risques pour l’environnement sont trop grands ! La France doit en faire autant.

Ce projet ne représente que quelques dizaines d’emploi, pas d’infrastructures, ni d’autres retombées économiques pour les Guyanais.es. En revanche, toute marée noire aurait un impact économique désastreux pour le territoire.

La dernière catastrophe sur la plateforme Deepwater Horizon en 2010 au Etats Unis a généré un préjudice de 60 milliards selon l’exploitant BP. Il est totalement irresponsable de faire courir ce risque aux Guyanais.es qui payeront la facture !

Ces puits se situeront à une profondeur proche de 2.000 mètres, dans une zone de courants marins forts. Ces conditions océanographiques extrêmes sont un facteur aggravant les risques de marée noire.

Le récif de l’Amazone, à proximité des forages prévus par TOTAL, joue un rôle considérable dans la productivité des pêcheries locales. Un incident sur le forage TOTAL pourrait venir contaminer le poisson destiné à nos assiettes.

Ce projet est en contradiction avec la loi récemment adoptée au Parlement qui prévoit la fin de l’exploitation des hydrocarbures en France. Ce passe-droit de TOTAL est insupportable.