Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Canada : stop aux sables bituminuneux

samedi 14 juillet 2018

CANADA : STOP AUX SABLES BITUMINUNEUX

Un grand nombre de Premières Nations et de peuples autochtones ont clairement indiqué qu’ils ne donnaient pas leur consentement à la construction de pipelines, tels que celui de Dakota Access à Standing Rock ou celui de Kinder Morgan au Canada, qui traversent leurs territoires et menacent l’eau.

L’industrie pétrolière a réagi par des intimidations, des poursuites judiciaires, des lois anti-manifestation orchestrées par l’industrie1, et des compagnies de sécurité privées ont été embauchées pour intimider les opposants.

Alors que l’industrie pétrolière essaie de nous diviser, nous nous unissons dans une puissante vague de solidarité et de résistance.

Certaines banques sont déjà en train de se retirer des projets de pipelines de sables bitumineux et d’Energy Transfer Partners, mais chacune des 12 banques les plus sales (“Dirty Dozen”) sont toujours financièrement impliqués dans certain de ces projets. Si les citoyen·ne·s du monde entier demandent aux banques de s’engager à ne PAS financer ces pipelines, nous pouvons faire pencher la balance contre ces projets polluants et les arrêter définitivement.

Demandez aux douze banques les plus polluantes de ne pas financer des pipelines qui menacent les Droits autochtones.

Plus nous serons nombreux à ajouter notre nom, plus la pression exercée sur les banques pour qu’elles se désinvestissent des compagnies pipelinières sera forte. Cela pourrait déstabiliser les projets, voire les arrêter définitivement.

Soutenez l’action de Greenpeace Canada



Certaines compagnies de pipelines utilisent des combines douteuses pour tenter de réduire au silence leurs opposants.

Energy Transfer Partners, la compagnie qui construit le pipeline Dakota Access, fait partie de celles-là. Elle poursuit actuellement Greenpeace et d’autres organisations pour plus de 900 millions de dollars (USD) dans le but de faire taire les critiques au sujet de son dangereux projet.

Pendant ce temps, l’industrie des sables bitumineux tente de s’étendre à travers l’Amérique du Nord, construisant de nouveaux pipelines et des terminaux pétroliers afin d’exporter son pétrole sale dans un déni flagrant des menaces et des conséquences potentielles que ces projets font peser sur l’eau potable et le climat mondial.

Mais ensemble, nous pouvons réellement toucher cette industrie au cœur — là où ça fait fait mal — en faisant pression sur les grandes banques qui la financent. Nous pouvons montrer à cette industrie qu’aussi puissante soit-elle, nous ne nous laisserons pas intimider. Près de 300 000 personnes ont déjà signé notre pétition appelant 12 grandes banques, parmi ls principaux bailleurs de fonds, à
cesser de financer les pipelines de sables bitumineux et la compagnie Energy Transfer Partners. Aidez-nous à atteindre le demi-million de signatures en ajoutant votre nom aujourd’hui.

Considérant les coûts des projets de pipelines, l’industrie des sables bitumineux est hautement dépendante du financement des banques. Si suffisamment de personnes dans le monde haussent le ton et demandent à ces banques de ne plus financer les projets d’énergie fossile, nous pourrions réellement faire pencher la balance.

Les projets de pipelines comme Trans Mountain en Colombie-Britannique ou Keystone XL aux États-Unis représentent un sérieux problème pour chacun d’entre nous. Des déversements et des fuites pourraient empoisonner l’eau et dévaster des écosystèmes entiers dont dépendent des millions de personnes.

Nous mettons tous et toutes notre argent à la banque, celui que nous épargnons pour l’avenir.
Si, comme moi, vous pensez que cet argent ne devrait pas être utilisé par les grandes banques pour être investi dans des projets qui mettent notre avenir commun à risque, signez la pétition et dites aux banques de cesser de fournir du soutien financier aux projets de pipelines de sables bitumineux.

Dans une ère de crise climatique, prêter des milliards à des compagnies pour qu’elles construisent de nouvelles infrastructures d’énergie fossile ne fait tout simplement aucun sens et risque de sérieusement nuire aux efforts déjà mis en place pour lutter contre les changements climatiques.

Ensemble, nous pouvons faire grandir la vague de résistance. Faisons en sorte que ces banques nous écoutent.

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Solidairement,
Alex
Responsable de la campagne Climat-Énergie, Greenpeace Canada