Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

Accueil > Elsewhere in Europe, around the world > Canada : opposition aux sables bitumineux

Canada : opposition aux sables bitumineux

samedi 24 mars 2018

CANADA : STOP AU PIPELINE DE SABLES BITUMINEUX DE KINDER MORGAN

Le 10 mars dernier, 10 000 personnes se sont rassemblées à Vancouver à l’appel des leaders autochtones pour marquer leur opposition au projet de pipeline de sables bitumineux de Kinder Morgan.

Cet évènement de résistance et de solidarité incroyablement inspirant a permis de rassembler la population et les leaders autochtones de tout le Canada et des États-Unis, y compris ceux impliqués à Standing Rock et qui s’opposaient au projet de pipeline Dakota Access.

Et cette mobilisation continue durant tout le mois de mars.

La résistance face au projet de Kinder Morgan ne cessera pas de s’intensifier tant que le projet ne sera pas abandonné. Elle est menée par des leaders des Premières Nations de la Côte Ouest dont les territoires traditionnels sont directement touchés par le projet d’expansion du pipeline.

C’est en raison des menaces liés à ce projet et de l’importance de protéger les territoires, l’eau et le climat planétaire qu’ils n’ont pas donné leur consentement à ce projet de pipeline. Ce projet n’a pas non plus l’appui de la majorité de la population, ni du gouvernement de la Colombie-Britannique qui s’opposent fermement au projet.

Il est temps que Desjardins cesse de financer les pipelines de sables bitumineux

La société texane Kinder Morgan, qui exploite déjà suffisamment de gazoducs et de gaz pour faire trois fois le tour de la planète, compte sur le gouvernement Trudeau et celui de l’Alberta ainsi que les institutions financière comme Desjardins pour réaliser son projet. Il importe de rappeler qu’en 2017, Desjardins a accordé un prêt de 145 millions de dollars à la compagnie Kinder Morgan pour le projet Trans Mountain. Malgré une importante mobilisation citoyenne dans les mois qui ont suivi, Desjardins a décidé de maintenir son soutien à Kinder Morgan.

Après avoir emporté une victoire collective contre le projet Énergie Est au Québec, nous ne pouvons accepter que Desjardins finance un projet similaire qui affectera l’environnement et les communautés de l’ouest canadien.
Signez la pétition "Mouvement Desjardins, faites un pas dans la bonne direction !"


Le projet de pipeline TransMountain de Kinder Morgan, c’est quoi ?

Kinder Morgan propose de tripler à plus de 800 000 barils de pétrole par jour la capacité de son pipeline de sables bitumineux passant de l’Alberta à travers des territoires autochtones non-cédés jusqu’au littoral de la Colombie-Britannique. Cet oléoduc transportera une partie du pétrole le plus sale du monde et favorisera l’expansion des sables bitumineux.

Des oléoducs comme ceux de TransMountain (Kinder Morgan), Keystone XL (TransCanada) et Ligne 3 (Enbridge), contribueront tous à l’aggravation de la crise climatique qui alimente les phénomènes météorologiques extrêmes, les super tempêtes et la pénurie d’eau à travers le monde.

En se basant sur les données existantes relatives aux fuites de pipelines, Greenpeace estime que le pipeline TransMountain pourrait déverser du pétrole 36 fois dans les 50 prochaines années. Cela signifie que tout au long de son parcours, il représente une menace pour l’eau potable, les aquifères, les rivières, les lacs et les ruisseaux - sans parler des eaux de l’océan Pacifique. Du port de Vancouver, le pétrole des sables bitumineux serait chargé sur des super-pétroliers à destination de la Californie, ou vers d’autres pays de l’océan Pacifique, comme la Chine, ce qui aurait pour effet d’augmenter considérablement le trafic maritime, avec les défis et les risques que cela comporte.

La création d’une route de superpétroliers le long de la côte du Pacifique, outre les risques de marée noire, signifierait l’extinction des épaulards résidents du sud déjà considérés comme espèce menacée.

Lire l’article sur Greenpeace.org canada