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Total, l’Algérie et la fracturation
vendredi 22 décembre 2017
L’ALGÉRIE RELANCE LE GAZ DE SCHISTE AVEC TOTAL
Sonatrach, la compagnie nationale algérienne, vient de signer avec Total un accord qui ouvre la voie à l’exploitation du champ de gaz non conventionnel de Timimoun.
Un contrat qui signe la réconciliation entre Total et l’Algérie, au moment où cette dernière annonce la relance du gaz de schiste. « Nous allons faire beaucoup de choses ensemble avec Total, notamment dans le gaz de schiste, le solaire et l’offshore », a promis le PDG de la Sonatrach.
Il y a quelques semaines, le gouvernement algérien annonçait la relance du gaz de schiste, presque deux ans après que la mobilisation des habitants du sud saharien l’ait contraint à y renoncer provisoirement.
Un nouveau pas est franchi aujourd’hui avec la signature d’un accord entre Sonatrach et Total en vue de l’exploitation et de la commercialisation du gaz provenant du gisement de Timimoun, que les deux firmes possèdent conjointement avec l’espagnole Cepsa.
Il s’agit de « tight gas », un gaz non conventionnel dont l’extraction nécessite de recourir à la technique très controversée de la fracturation hydraulique, comme pour le gaz de schiste.
Le nouveau PDG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, a été clair sur les perspectives ouvertes par ce partenariat : « Notre relation avec Total est actuellement bonne. Nous allons faire beaucoup de choses ensemble, notamment dans le gaz de schiste, le solaire et l’offshore. »
Fin 2014 et début 2015, l’annonce de forages par fracturation hydraulique dans la région d’In Salah, tout au sud du pays, avait provoqué une révolte inédite de la population, inquiète notamment pour ses sources d’eau.
Lire la suite de l’article de Olivier Petitjean sur L’Observatoire des Multinationales