Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

Accueil > Elsewhere in Europe, around the world > Algérie : le retour du gaz de schiste

Algérie : le retour du gaz de schiste

lundi 27 novembre 2017

L’ALGÉRIE VEUT REPRENDRE L’EXPLORATION DU GAZ DE SCHISTE

Le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia a demandé au groupe pétrolier public Sonatrach de reprendre l’exploration du gaz de schiste, suspendue après des manifestations d’habitants et de défenseurs de l’environnement, ont rapporté les médias algériens.

"Il est temps que Sonatrach exploite toutes ses énergies au service de l’entreprise et du pays", a déclaré M. Ouyahia lors d’une visite dimanche à la raffinerie d’Arzew (ouest).

En 2015, des manifestations d’opposants à l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste s’étaient multipliées à In Salah, localité du Sahara située à 1.500 km au sud d’Alger, où la Sonatrach avait effectué avec succès son premier forage exploratoire fin décembre 2014. (Lire l’article)

Les habitants craignaient les conséquences sur l’environnement de la méthode d’extraction du gaz de schiste, la fracturation hydraulique.

L’Algérie compte énormément sur ses ressources en gaz de schiste - qui seraient les quatrièmes au monde, selon plusieurs études - pour compenser la baisse des prix des hydrocarbures "classiques", principale ressource du budget de l’État.

Lire l’article sur sciences et avenir.fr