Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Ecosse : interdiction de la fracturation hydraulique

mardi 3 octobre 2017

L’ECOSSE VA INTERDIRE LA FRACTURATION HYDRAULIQUE

Le gouvernement écossais a annoncé qu’il allait faire interdire la technique de la fracturation hydraulique pour exploiter le gaz et le pétrole de schiste, évoquant le respect de l’environnement et l’opposition des riverains.

« Nous avons écrit aujourd’hui aux autorités locales à travers l’Ecosse pour leur signifier que le moratoire resterait en place indéfiniment », a expliqué Paul Wheelhouse, le ministre de l’Energie du gouvernement régional devant le Parlement d’Edimbourg. « Cette décision que j’annonce signifie que la fraturation hydraulique ne peut avoir lieu et qu’elle n’aura pas lieu en Ecosse », a-t-il ajouté.

Le gouvernement doit encore obtenir l’assentiment du Parlement régional, mais cette approbation ne fait aucun doute, puisque l’exécutif, dirigé par le Parti national écossais (SNP), y dispose de la majorité, et que le Parti Travailliste comme les Verts sont aussi favorables à l’interdiction.

Le pays avait mis en place en 2015 un moratoire sur l’extraction via la fracturation hydraulique.

Pour expliquer sa décision, Paul Wheelhouse s’est appuyé sur les conclusions d’une vaste enquête menée auprès des populations habitant les zones dont les sous-sols contiennent des hydrocarbures. Pas moins de 99% des personnes ayant répondu à cette enquête se sont dites opposées à la fracturation hydraulique.

Le ministre a aussi mis en avant que si l’Écosse donnait son feu vert à cette technique, elle allait élever sa production de gaz à effet de serre, ce qui risquait de rendre plus difficile à atteindre ses objectifs de réduction d’émission dans le cadre des accords internationaux pour limiter le réchauffement climatique.

Enfin, a-t-il mis en exergue, "l’Ecosse doit dire non à la fracturation hydraulique", même en tenant compte des bénéfices économiques et de l’activité sociale qui seraient générés en cas de feu vert à cette extraction.