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Algérie : plan d’action sur l’énergie
jeudi 14 septembre 2017
ALGÉRIE : FEU VERT POUR LA PROSPECTION DU GAZ DE SCHISTE
Au chapitre de l’énergie, le gouvernement Ouyahia souligne dans son plan d’action qu’il accompagnera, de tout concours ou facilitations nécessaires, la mise en place du plan de développement des hydrocarbures conventionnels, avec pour objectifs, d’accroître les découvertes de pétrole et de gaz et de développer l’exploitation des potentialités existantes.
Le document du gouvernement indique à ce titre que l’entreprise Sonatrach bénéficiera des conditions appropriées (financières comprises) pour conduire cette politique et pour mobiliser les partenariats et les associations étrangères nécessaires. Et de préciser : “Les créances détenues par Sonatrach sur le Trésor public seront graduellement apurées en liquidités, de sorte à permettre à cette compagnie de financer ses investissements d’abord en fonds propres.”
L’Exécutif demeurera également à l’écoute du secteur de l’énergie pour toute révision de la loi sur les hydrocarbures à l’effet d’améliorer l’attractivité de notre pays en direction des partenaires étrangers dans la prospection et l’exploitation des hydrocarbures, d’autant que le domaine minier à mettre en valeur demeure important dans le secteur des hydrocarbures.
Par ailleurs, il encouragera les prospections destinées à mieux connaître le potentiel national en hydrocarbures schisteux.
C’est là, y est-il souligné, un impératif pour préserver à moyen et long termes l’indépendance du pays en hydrocarbures. Le plan d’action du gouvernement explique que la prospection des hydrocarbures “schisteux”, qui nécessitera plusieurs années de recherche et d’évaluation, sera menée dans le strict respect de l’environnement et de la santé de la population.
Elle sera également accompagnée d’un effort particulier d’explications et de vulgarisation en direction de l’opinion publique.
Par ailleurs, les capacités de raffinage, de stockage et de distribution des produits pétroliers seront améliorées.
Ainsi, un effort accru sera investi pour développer les industries en aval des hydrocarbures avec le concours des investisseurs nationaux et étrangers. Cet effort qui dégagera une plus-value dans la valorisation locale des hydrocarbures, permettra également le développement d’une industrie pétrochimique à même d’accompagner le développement d’autres branches de l’industrie locale.
Le renouvelable est également évoqué dans le document du gouvernement.
Il y est ainsi relevé que le cabinet Ouyahia veillera à la poursuite de l’imposant programme censé porter la production d’électricité à plus de 30 000 MW à l’horizon 2020.
Outre le développement des capacités, la réussite de ce programme passe, selon les concepteurs de ce plan, par une amélioration de la gestion de l’entreprise publique concernée et le redressement de sa situation financière gravement déstructurée. Cela nécessitera une évolution graduelle de la tarification, une lutte sévère contre les branchements illicites, ainsi qu’une politique ferme pour le recouvrement des créances détenues sur les consommateurs, y compris les administrations publiques. Le gouvernement veillera, dans ce domaine, à faire progresser la réalisation du programme national adopté en Conseil des ministres, en 2015.
Ce programme s’articulera notamment autour d’un cadre législatif et réglementaire incitatif pour la production et la commercialisation des énergies renouvelables, d’une intégration des capacités nationales qui sont déjà appréciables, et de la mise en place d’une véritable activité économique orientée vers les énergies renouvelables.
Youcef Salami
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