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Le changement climatique est en route
mardi 21 mars 2017
NOUVEAUX RECORDS CLIMATIQUES :
FAUDRA-T-IL ATTENDRE L’EFFONDREMENT POUR RÉAGIR ?
L’année 2016 est la plus chaude jamais enregistrée : la hausse du mercure atteint 1,1°C en moyenne, s’accompagnant de records en matière de concentration de C02 dans l’atmosphère, d’élévation du niveau des mers et de perte de surfaces de banquises. Les records et les anomalies s’empilent, mais c’est l’inertie et la passivité qui gagnent les décideurs politiques et économiques. Jusqu’à quand ?
Dans un monde soucieux de son avenir, les données publiées par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) ce mercredi 21 mars devraient replacer la lutte contre les dérèglements climatiques au coeur des priorités et du débat public. Compilant les résultats de plusieurs organismes de recherche, l’OMM confirme ce que tous les spécialistes redoutaient : l’année 2016 est bien l’année de tous les records. Des records qu’il ne faudrait pourtant plus chercher à battre tant ils transcrivent une profonde déstabilisation du systéme climatique mondial.
1. Température mondiale en hausse
La température moyenne de la planète a été supérieure de 1,1 °C à la moyenne de l’époque préindustrielle.
2. Hausse du CO2 dans l’atmosphère
La concentration de CO2 dans l’atmosphère ne cesse de s’accroître. Pour la première fois, la barre symbolique des 400 ppm en moyenne annuelle a été franchie.
3. Baisse de la surface des banquises
En novembre 2016, ce ne sont pas moins de 4 millions de km2 de banquises qui avaient disparu de la planète, une anomalie sans précédent.
4. Hausse du niveau des mers
Entre novembre 2014 et février 2016, le niveau des mers aurait augmenté de 1,5 centimètres en moyenne, soit une hausse équivalent à ce qui était observé, ces dernières années, chaque cins ans.
5. Des impacts qui se conjuguent au présent
L’OMM n’hésite pas à insister sur les vagues de chaleur incroyables obsevées en diverses régions du monde, ou sur les sécheresses sévères qui ont touché certaines régions africaines
6. Faut-il attendre que tout s’effondre pour réagir ?
Comment se fait-il que l’accumulation de travaux et de savoirs scientifiques robustes sur le changement climatique ne génère pas la mise en œuvre des décisions nécessaires pour conjurer la crise climatique, et ce alors que les prévisions se sont confirmées au cours du temps ?
Lire l’article de Maxime Combes dans sa totalité