Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Gaz de couche en Moselle

mardi 30 août 2016

Gaz de couche : vous êtes concernés !
Cela commence déjà à LACHAMBRE en Moselle !!!

Gaz de couche, gaz de mine : à ne surtout pas confondre !

Le gaz de couche (coal bed methane) est du méthane piégé dans les veines de charbon profondes, très compactes, non exploitées.

Le gaz de mine, connu sous le nom de grisou des anciens mineurs, s’échappe naturellement d’anciennes mines de charbon. Sa récupération, par pompage avec de petits forages, est pratiquée depuis les années 1970 dans le Nord/Pas-de-Calais.

Ce qu’on nous présente comme du gaz de « houille » est en fait du gaz de couche, qui n’est accessible que par des forages horizontaux profonds (environs 1000 m). Il est de la même famille que le gaz de schiste, les deux étant des hydrocarbures de roche-mère, dits « non-conventionnels ».

Deux conditions sont nécessaires pour que l’exploitation du gaz de couche soit rentable :
- la multiplication des puits (de 1 à 4 au km2)
- la fracturation hydraulique

Qui est concerné ?
Nous tous ! « La Française de l’Énergie » veut forer des champs de puits en Moselle, à 250 ou 300 m des habitations !

Permis accordés :
- 3 paires de puits à Zimming
- 3 paires à Longeville
- 1 paire à Lachambre

Demandes prévues :
Lachambre, Lachambre/Petit-Ebersviller, Tritteling, Pontpierre, Altviller, Teting-sur-Nied, Elvange, Folschviller, Laudrefang, Freybouse, Loupershouse…

Demain, nous serons tous voisins de forages !

Quelles seront les nuisances ?
- bruit (sondeuse de 96db active 24h/24, 7j/7) ;
- pollution visuelle - trafic infrastructures envahissantes dégradation irréversible du paysage

« Comme il est nécessaire de reproduire les sites d’exploitation avec une densité de l’ordre de 1 à 4 sites par km2, la gêne occasionnée pour les populations locales peut être considérable. (…) »
(MIROVA / NATIXIS, Gaz de schiste et autres gaz non conventionnel, novembre 2012.)

Une exploitation à haut risque environnemental
- risques pour la biodiversité, les eaux de surface et souterraines, les sols, l’air
- risques sismiques
- Absence de contrôles prévus par la DREAL : l’arrêté préfectoral ne prévoit que des auto-contrôles !

Le gaz de couche créera-t-il des emplois ?
Très peu ! entre 1,2 et 1,4 emploi par puits.
Presque pas d’emplois locaux (sous-traitants étrangers pour la plupart).

Bientôt un « miracle du gaz de couche » ?
Non ! L’exemple américain n’est pas transposable en France : chez nous, les surfaces libres sont bien plus réduites, et la population bien trop dense ! La multiplication des puits conduira à un véritable saccage du territoire !

Bénéficierons-nous d’un gaz moins cher ?
Non. L’extraction du « gaz de houille » est coûteuse et n’est rentable que si le prix du gaz reste élevé. D’ailleurs, les riverains des industries productrices d’énergie ne paient jamais leur énergie moins chère ! La richesse profitera à l’entreprise extractive, jamais aux habitants !

La société « La Française de l’Énergie » a-t-elle déjà réussi des forages ?
4 puits déjà forés = Pannes à répétition, pertes de boues de forage dans des failles non détectées, ennoyage de puits, quasiment pas de gaz extrait.

La fracturation hydraulique sera-t-elle utilisée ?
En phase d’exploitation, ce sera nécessaire : sans fracturation hydraulique, le gaz de couche n’est pas rentable !
Les lobbies pétroliers/gaziers et les candidats aux primaires « Les Républicains » préparent déjà la révision de la loi de 2011 interdisant la fracturation hydraulique en France.
95% des puits de gaz de couche dans le monde sont fracturés !

Qui est vraiment la « Française de l’Énergie » ?
Une filiale à 100% d’EGL UK, elle-même filiale à 100% de Fitzroy River, société australienne.
Cette entreprise vient de lancer le processus de son entrée en bourse : à qui profitera la dégradation de notre territoire ? A des financiers étrangers !

En conclusion : des citoyens sacrifiés pour un projet fossile aberrant !

Depuis des années, nos élus soutiennent en cachette les projets de forages.
Pourquoi en cachette ? Parce que partout dans le monde, les hydrocarbures non conventionnels causent des désastres écologiques et humains, partout les citoyens se dressent contre ces projets inutiles, dévastateurs, coûteux pour les populations, juteux pour les spéculateurs !
On préfère laisser les citoyens dans l’ignorance !

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