Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Un site classé à l’Unesco menacé

vendredi 5 juin 2015

UN SITE CLASSÉ À L’UNESCO MENACÉ AU NOUVEAU-MEXIQUE

On pourrait penser que le classement d’un site au titre de "patrimoine mondial de l’UNESCO" sert à préserver les paysages, la mémoire et les traditions, mais l’industrie gazière utilisant la fracturation hydraulique n’en a cure.

Conscient des risques de liés à cette technique d’extraction, (N.d.T : notamment les dommages causés par des séismes induits par le fracking ) dans l’état du Nouveau-Mexique, un groupe de Navajo a demandé au tribunal de l’Etat de ne pas forer dans bassin de San Juan, car selon eux l’usage de la fracturation hydraulique pourrait endommager un site historique de l’UNESCO considéré comme sacré par les tribus Navajo, Hopi et Pueblo.

Les activistes indiens, rassemblés au sein de l’organisations Diné Citizens Against Ruining Our Environmen ("Diné" est le mot indien pour Navajo) conjointement avec d’autres groupes nationaux tels que le Conseil national de Défense des Ressources de Robert Redford, ont dénoncé l’autorité américaine qui gère les terres publiques - le Bureau of Land Management (BLM) des Etats-Unis - et le Département Intérieur pour leur manque de transparence, et ont déposé une demande pour que soient invalidés les 130 permis de fracturation délivrés par le BLM dans le non-respect de la National Environmental Policy Act et du National Historic Preservation Act.

Plus de 170 000 lettres de protestation ont également été envoyées de toute l’Amérique.

Nous sommes là dans le cour du Parc National Historique de la culture Chaco, où se trouvent les ruines d’une cité troglodyte, construite par les Amérindiens Anasazis il y a plus de 1000 ans. Cet endroit est connu comme "le berceau de la civilisation » des Indiens d’Amérique et figure dans la liste des sites du patrimoine mondial de l’UNESCO. La raison officielle de ce classement est que ce site est remarquable par ses monuments publics et ses bâtiments cérémoniels et parce que son architecture le distingue de tout ce qui a été construit dans le monde de tous temps.

Une décision du gouvernement est attendue d’ici la fin de 2015.
Article de Maria-Rita D’Orsogna sur Dorsogna.blogspot