Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Une énorme quantité de pétrole continue de fuir dans le golfe du Mexique

lundi 18 mai 2015

UNE ÉNORME QUANTITÉ DE PÉTROLE
CONTINUE DE FUIR DANS LE GOLFE DU MEXIQUE

USA, SCANDALE : Une énorme quantité de pétrole continue de fuir dans le golfe du Mexique, dix ans après le passage de l’ouragan Ivan qui avait renversé une plateforme de forage, elle risque même de persister pendant encore une centaine d’années affirme le gouvernement fédéral.

Voilà déjà plus d’une décennie qu’une fuite de pétrole continue de se déverser dans le golfe du Mexique quotidiennement.

C’est lors du passage de l’ouragan Ivan, le 16 Septembre 2004, qu’elle aurait commencé, affirment les régulateurs fédéraux des Etats Unis.
Ils estiment que cette fuite risque même de persister encore pendant les 100 prochaines années, voir plus. Le gouvernement fédéral est désormais sur le qui vive.

Les estimations du gouvernement obtenues par l’Associated Press fournissent de nouveaux détails sur la portée de cette fuite invraisemblable et qui persiste déjà depuis plus de dix ans.

De son coté, Taylor Energy Co, qui détenait la plate-forme en 2004, a minimisé l’ampleur et l’impact de la fuite sur l’environnement et maintient que rien ne permet d’éliminer complètement les nappes de pétrole sous marines chroniques qui s’étendent maintenant sur des miles marins au large de la côte de la Louisiane.

La socièté Taylor a tenté de négocier dernierement un accord avec le gouvernement pour résoudre ses obligations financières, mais les autorités ont repoussé les offres de l’entreprise et ont même ordonné des travaux supplémentaires à la société.

"Il y a encore beaucoup choses que la ste Taylor peut faire pour mieux contrôler et contenir la fuite" explique un feuillet du Département de l’Intérieur obtenu par l’agence AP.

Les régulateurs fédéraux soupçonnent que le pétrole fuit toujours d’au moins 1 des 25 puits qui sont restés ensevelis sous des monticules de sédiments provoqués par une coulée de boue sous-marine déclenchée par une vagues générée par l’ouragan Ivan.

Une enquête d’ AP du mois dernier avait déjà révélé des preuves que la fuite est bien pire que Taylor ou le gouvernement l’affirment.

L’enquête d’AP qui a analysé plus de 2300 rapports d’observation de nappes observées au large par les Gardes côtiers depuis 2008 a démontré une hausse spectaculaire des tailles et des volumes estimés de ces nappes à la dérive depuis le 1er septembre 2014.

Les conclusions de l’agence Associated Press et des Gardes côtiers estiment que la fuite est environ 20 fois supérieure à celle déclaré par la société Taylor Energy Co. Taylor estime que le pétrole fuit d’environ 4 litres par jour.

Une fiche de renseignement fournit par les garde cotiers dit que les plus grandes nappes d’irrisations observées au large peuvent faire jusqu’à 3 kms de large et 20 kms de long. Depuis Septembre dernier, le volume quotidien estimé d’huile provenant du site varie entre 0.2 et 8 m³ environ, avec une moyenne quotidienne de plus de 0.3 m³.

Certains experts estiment pour leur part que la fuite est beaucoup plus importante qu’estimée. Basé sur l’imagerie par satellite, le groupe de surveillance SkyTruth estime quant à lui qu’entre 1200 m³ et 5300 m³ ont été déjà déversé dans l’océan depuis 2004, avec un taux de fuite annuel moyen quotidien compris entre 0.2 et 3 m³ déversés.

Marylee Orr, directeur exécutif du Réseau d’action environnementale de la Louisiane, a déclaré que Taylor doit être tenue pour responsable et qu’elle doit arrêter la fuite "même si cela doit prendre 100 ans."

La compagnie dit qu’elle a déjà dépensé des dizaines de millions de dollars pour contenir et stopper la fuite, mais n’a jamais divulgué publiquement ces chiffres.
Depuis l’entreprise a vendu tous ses baux pétroliers et gazier en mer et a complètement arrêté ses activités quatre ans après que le fondateur Patrick Taylor soit mort.
Désormais l’entreprise n’emploie plus qu’une seule personne à temps plein.

Vous avez dit louche...m’enfin...

Lire l’article sur Nature Alerte