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Des industriels français s’unissent pour le gaz de schiste
dimanche 7 décembre 2014
DES INDUSTRIELS FRANÇAIS S’UNISSENT
POUR LE GAZ DE SCHISTE
Selon un article du JDD.fr daté du 12 octobre 2014, un observatoire sera créé début 2015 pour informer et convaincre sur les bienfaits d’une exploration.
Les pro gaz de schiste ne désarment pas. Une quinzaine d’industriels français phosphorent depuis plusieurs mois sur la création d’un "centre d’information et de documentation" sur le gaz de schiste.
L’objectif serait de collecter un maximum de "données et d’informations vérifiées et crédibles, car on entend tout et n’importe quoi sur le sujet", explique l’un des leaders de ce projet.
Encore secret - car pas finalisé -, cet observatoire devrait voir le jour à la fin de l’année 2014 ou au début de l’année 2015 pour continuer à peser dans le débat. Il regroupera des industriels, des économistes, des sociologues et des scientifiques pour traiter des questions sur l’exploration, l’exploitation, la technique de fracturation hydraulique.
Parmi ces industriels français devraient s’investir des groupes tels que Total, GDF Suez, Imerys ou encore Vallourec. En Europe, par exemple, l’industrie de la pétrochimie souffre de l’essor du gaz de schiste aux États-Unis. Le PDG du chimiste franco-belge Solvay, Jean-Pierre Clamadieu, s’en est d’ailleurs souvent plaint.
Les porteurs du projet affûtent surtout leurs armes pour faire du lobbying auprès de la Commission européenne et la convaincre de lancer l’exploration de gisements en Europe.
À ce jour, seuls les Anglais, les Polonais et les Danois se sont lancés dans l’aventure.
POUR LE COLLECTIF 07 STOP AU GAZ ET HUILES DE SCHISTE
les lobbies sont à la manoeuvre et la propagande n’en finit pas. Le but est de forer quelles que soit les conséquences économiques, sanitaires et environnementales.
Objectif de cet observatoire : L’ACCEPTABILITÉ.
Comme pour le tabac et les OGM, des moyens colossaux vont être dépensés par les industriels pour tenter de retourner l’opinion publique toujours largement opposée à la recherche et l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels.
Les lobbyistes n’hésitent pas à noyauter les organes du pouvoir et s’appuient sur des hauts fonctionnaires pour faire passer leurs idées. A Paris, comme dans les plus hautes instances européennes, ils agissent en nombre, intensifient leur action et remportent des victoires.
Le lobbying le plus efficace à Bruxelles est le fait d’anciens hauts responsables de la Commission, diplomates ou eurodéputés qui prennent leur retraite ou abandonnent leur fonction et mettent leur réseau et leur connaissance du système au service d’un lucratif travail de lobbying.
Malgré les avions renifleurs, le nuage de Tchernobil, le sang contaminé, la vache folle, l’amiante ... allons y gaiement pour le profir de quelques multinationales.
Mais nous le répétons encore et encore : aucune loi "scélérate" ne pourra permettre aux compagnies, pour leur profit, de venir détruire notre pays.
Et nous, opposants, leur répétons encore et toujours "no Gazaran, ni ici ni ailleurs, ni maintenant ni jamais".
Nos arguments se vérifient au fur et à mesure que les retours parviennent des pays permettant cette industrie désastreuse, notamment des USA.
Lire et relire nos arguments : Gaz de schiste et hydrocarbures non-conventionnels : une aberration économique, sanitaire et environnementale
Des articles de ce site à propos des lobbies :
Bruxelles, les lobbies à la manœuvre
Voyage au cœur des lobbies du gaz de schiste et du nucléaire
Gaz de Schiste : les lobbies contre attaquent
Arnaud "fracking" Montebourg, chantre des lobbies pour le gaz de schiste