Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Gaz de schiste : « Le Gers est dans une zone grise »

mercredi 29 octobre 2014

GAZ DE SCHISTE : « LE GERS EST DANS UNE ZONE GRISE »

Propos recueillis par Marc Centène pour La Dépêche

Sylvain Lapoix publie un lourd pavé très documenté sur le gaz de schiste et son industrie, « Energies extrêmes » (ed. Futuropolis). Il était en dédicace à la libraire Le Migou à Auch. Une découverte du Gers pour cet auteur qui annonce déjà son retour pour se pencher sur les dossiers locaux.

« Energies extrêmes » est une BD rigoureuse, aux sources nombreuses, et qui a des accents de réquisitoire contre le gaz de schiste.

Quand un journaliste économique — et ils sont nombreux — fait un article ou une intervention pour dire tout le bien qu’il pense de l’exploitation du gaz de schiste, personne ne lui dit qu’il est « pro » gaz de schiste ! Non, cette BD n’est pas une charge, c’est une enquête. Elle interroge les acteurs, les décideurs et les chercheurs. Je donne deux fois plus la parole aux pros qu’aux opposants. Au lecteur de se faire une opinion à partir des faits.

* Votre enquête, dessinée par Daniel Blancou, ne passe pas par les circuits habituels de l’information sur les questions scientifiques. Pourquoi ?
* En France, pour les questions environnementales, on va toujours voir les spécialistes du CNRS, ou les experts de telle instance officielle. Moi, je vais sur place écouter les spécialistes locaux, souvent plus au fait des particularités des sites concernés. Je confronte ces infos avec les avis des experts nationaux, qui n’ont souvent pas accès à ces données, qui leur parviennent comme écrémées à chaque niveau.

* Le gaz de schiste dans le Gers, c’est pour demain ?
* Le Gers est l’une de ces zones grises que le livre met en lumière. L’une des stratégies des groupes qui exploitent cette ressource est d’entretenir le flou entre les gisements classiques de gaz ou de pétrole, et ceux de gaz ou d’huile de schiste. La hausse du coût du pétrole a relancé les recherches sur des gisements jugés auparavant peu rentables. Les pétroliers en profitent pour vérifier les deux ressources.


LE COLLECTIF 32 NON AU GAZ DE SCHISTE REÇU PAR LE PRÉFET

Permis de Saint-Griède. « Le Collectif a été reçu par le préfet le 22 octobre concernant les travaux de recherche par vibro-sismique que la société australienne Gas2Grid compte mener à partir de janvier 2015 sur le permis de Saint-Griède.
La préfecture a autorisé le 4 août dernier ces travaux par un arrêté dont le Collectif 32 Non au gaz de schiste a demandé l’annulation en déposant des recours auprès de la Préfecture et du ministère de l’Ecologie.
Le préfet a réaffirmé qu’il ne pouvait s’opposer légalement à ces travaux et que l’arrêté est destiné à les encadrer. Le Collectif considère que ce texte constitue de fait une autorisation et que la préfecture aurait dû consulter les élus ainsi que la population et demander des informations supplémentaires avant de signer aussi rapidement cet arrêté (...). »

Une nouvelle demande de permis. « Le préfet informe le Collectif du dépôt par la société britannique Celtique Energie, le 9 octobre, auprès du ministère de l’Ecologie, d’un dossier de demande de permis de recherche d’hydrocarbures, dit de Séméacq, d’une superficie de 1 479 km2, sur les départements du Gers, des Landes, des Pyrénées-Atlantiques et des Hautes-Pyrénées.
Le Collectif regrette par ailleurs que le site du ministère de l’Ecologie ne soit pas à jour depuis de nombreux mois, malgré les engagements de transparence pris en 2012. Les trois-quarts du département du Gers sont touchés maintenant, ainsi que des départements limitrophes. Le Collectif 32 Non au gaz de schiste renouvelle son opposition totale aux travaux prévus sur le permis de Saint-Griède et demande l’abrogation des permis attribués et le rejet des demandes de permis (...) »

Propos recueillis par Marc Centène

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ÉNERGIES EXTRÊMES : une bande dessinée mais aussi une enquête très documentée sur les gaz de schiste Lire l’article sur le site du Collectif 07 SGHDS