Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Des industriels français s’unissent pour le gaz de schiste

lundi 13 octobre 2014

DES INDUSTRIELS FRANÇAIS S’UNISSENT POUR LE GAZ DE SCHISTE

Un observatoire sera créé début 2015 pour informer et convaincre sur les bienfaits d’une exploration.

Les pro gaz de schiste ne désarment pas. Une quinzaine d’industriels français phosphorent depuis plusieurs mois sur la création d’un "centre d’information et de documentation" sur le gaz de schiste.

L’objectif serait de collecter un maximum de "données et d’informations vérifiées et crédibles, car on entend tout et n’importe quoi sur le sujet", explique l’un des leaders de ce projet.

Encore secret - car pas finalisé -, cet observatoire devrait voir le jour à la fin de l’année 2014 ou au début de l’année 2015 pour continuer à peser dans le débat.
Il regroupera des industriels, des économistes, des sociologues et des scientifiques pour traiter des questions sur l’exploration, l’exploitation, la technique de fracturation hydraulique.

Parmi ces industriels français devraient s’investir des groupes tels que Total, GDF Suez, Imerys ou encore Vallourec.

En Europe, par exemple, l’industrie de la pétrochimie souffre de l’essor du gaz de schiste aux États-Unis. Le PDG du chimiste franco-belge Solvay, Jean-Pierre Clamadieu, s’en est d’ailleurs souvent plaint.

Les porteurs du projet affûtent surtout leurs armes pour faire du lobbying auprès de la Commission européenne et la convaincre de lancer l’exploration de gisements en Europe.

À ce jour, seuls les Anglais, les Polonais et les Danois se sont lancés dans l’aventure.

http://www.lejdd.fr/Economie/Des-industriels-francais-s-unissent-pour-promouvoir-le-gaz-de-schiste-693712