Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Suisses : Le Conseil national fait barrage au gaz de schiste

vendredi 12 septembre 2014

SUISSES : LE CONSEIL NATIONAL FAIT BARRAGE AU GAZ DE SCHISTE

Article sur La Tribune de Genève

La région du lac de Constance ne doit pas accueillir des projets de fracturation hydraulique. Le National a estimé que cette technique comporte un risque trop élevé pour l’environnement, la sécurité et le tourisme.

Par 98 voix contre 69 et 24 abstentions, le National a accepté une motion de Lukas Reimann (UDC/SG) en ce sens. Cette technique comporte un risque trop élevé pour l’environnement, la sécurité et le tourisme. Le Conseil des Etats doit encore se prononcer.

« La fracturation hydraulique constitue un danger pour les nappes phréatiques », a lancé le motionnaire rappelant que des entreprises britanniques ont des projets dans la région. Or le lac représente un réservoir d’eau douce pour près de cinq millions de personnes.

Ce mode de forage a été interdit dans plusieurs pays alors « qu’en Suisse on semble dormir sur cette question », a-t-il ajouté, précisant que la zone de Constance est une copropriété des Etats riverains.

La conseillère fédérale Doris Leuthard n’a pas convaincu le plénum en indiquant que c’est d’abord le droit cantonal qui s’applique pour les forages. Pas question pour la Confédération de s’immiscer. Elle doit se contenter d’imposer un cadre légal en matière de protection des eaux.

Il n’en reste pas moins que la Confédération conserve une attitude critique envers l’exploration de gaz de schiste et s’engage pour que les avantages et les dangers de la technique de fracturation hydraulique soient mieux étudiés.

L’auteur de la motion n’a largement pas fait le plein des voix dans son camp, le soutien venant essentiellement des rangs de la gauche.

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