Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

Accueil > Articles divers & actualités > La chute des prix du GNL pourrait menacer des projets

La chute des prix du GNL pourrait menacer des projets

vendredi 15 août 2014

LA CHUTE DES PRIX DU GNL
POURRAIT MENACER DES PROJETS

Article sur Les Echos.fr

Le prix spot du Gaz Naturel Liquéfié a perdu 40 % depuis le printemps. Cette baisse est en partie saisonnière mais des experts craignent une bulle.

Les compagnies pétrolières suivent avec attention l’évolution des prix du gaz naturel liquéfié (GNL). Car s’ils ne remontent pas sensiblement cet hiver, de nombreux grands projets pourraient devoir être abandonnés dans le monde.

Le GNL a en effet vu son prix spot s’effondrer depuis le printemps : de 20 dollars environ par million de BTU (British thermal unit, l’unité de référence) en mars 2014, il est tombé à moins de 11 dollars ces derniers jours. Soit une chute de plus de 40%.

Une partie de cette baisse est liée à la saisonnalité habituelle du gaz naturel. La consommation étant plus faible, les prix sont naturellement détendus en été. Mais le creux est particulièrement prononcé cette année : .......................

Les industriels français, comme GDF Suez et Total, estiment que la situation reste très ponctuelle et que les prix remonteront dès l’automne. ........................

Certains experts sont cependant plus prudents. Car le nombre élevé de projets d’usines de liquéfaction va entraîner une hausse de la production à court et moyen termes. L’usine PNG LNG d’ExxonMobil, en Papouasie-Nouvelle Guinée (6,9 millions de tonnes de capacité annuelle) a déjà démarré en mai dernier. Et près de 100 millions de tonnes supplémentaires devraient arriver sur le marché d’ici à 2020, soit 30 % de plus que les 286 millions de tonnes de la fin de 2013.

L’Australie concentre de nombreux projets, mais la file s’allonge aussi aux Etats-Unis. L’américain Cheniere y construit déjà une usine à Sabine Pass, et le projet Cameron de Sempra, auquel participe GDF Suez, devrait être lancé cet été. Total a de son côté lancé en décembre avec son partenaire Novatek son méga-projet Yamal, dans l’Artique russe.

Les projets en cours ne sont pas menacés. « La plupart ont déjà pré-vendu une grande partie de leur production », explique Vincent Demoury, délégué général adjoint du syndicat des importateurs de GNL (GIIGNL). Mais de nombreuses usines envisagées pourraient être remises en cause si le prix du GNL reste au niveau actuel. Rien qu’aux Etats-Unis, on compte près d’une trentaine de projets destinés à l’exportation du gaz de schiste américain. Les pays de l’Afrique de l’Est, Mozambique ou Tanzanie, prévoient de même de lourds investissements. « Mais les projets dont le coût de revient (production, fret et regazéification) est supérieur à 10 dollars le MBTU (arrivé en Asie) auront du mal à trouver des financements », estime Thierry Bros. Déjà, l’australien Woodside a renoncé à participer à Leviathan, en Israël, et Shell a suspendu plusieurs projets en Amérique du Nord.

Enfin, le méga-contrat signé le 21 mai dernier entre la Russie et la Chine, pour la fourniture, par gazoduc, de 38 milliards de mètres cubes de gaz par an pendant 30 ans, pourrait contribuer au mouvement en réduisant la demande chinoise en GNL.

Lire l’article sur Les Echos.fr