Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Gaz de schiste : alerte sur la toxicité des additifs utilisés

jeudi 14 août 2014

GAZ DE SCHISTE : ALERTE SUR LA TOXICITÉ DES ADDITIFS UTILISÉS

Article sur Le Monde.fr

« On sait encore très peu de choses sur les risques potentiels pour la santé d’environ un tiers des produits chimiques utilisés pour la fracturation hydraulique... » Pire, « huit substances ont été identifiées comme particulièrement toxiques pour les mammifères. »

C’est ce qui ressort de communications scientifiques présentées à la 248e conférence de la Société américaine de chimie, organisée du 10 au 14 août à San-Francisco. Il y a été question du « risque possible de contamination des eaux souterraines », des « séismes induits » par l’exploitation des huiles et gaz de schiste et, donc, de la toxicité des additifs chimiques auxquels a recours la fracturation hydraulique. Un sujet particulièrement sensible au pays des hydrocarbures non conventionnels.

Des chercheurs du Laboratoire national Lawrence-Berkeley et de l’université du Pacifique (Californie), dirigés par William Stringfellow, ont notamment présenté, mercredi 13 août, les résultats d’une étude menée sur 81 additifs, afin d’évaluer « leurs impacts potentiels sur l’environnement et la santé humaine ». Il apparaît que si « la plupart d’entre eux sont non toxiques ou à faible toxicité », pour 34 autres, les données publiques sur leur possible toxicité font défaut. « Il y a un grand nombre de produits chimiques qui sont utilisés à des concentrations suffisamment élevées pour avoir potentiellement des effets nocifs, souligne M. Stringfellow. Les produits biocides en particulier, qui visent à tuer les bactéries, n’ont rien de bénin. »

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