Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Passez à l’action directe non-violente pour la justice climatique !

vendredi 25 juillet 2014

PASSEZ À L’ACTION DIRECTE NON-VIOLENTE
POUR LA JUSTICE CLIMATIQUE !

Lire l’article complet avec liens et références sur le blogs.Médiapart de Maxime Combes

A chaque mois qui passe, un nouveau record d’émissions de gaz à effets de serre et d’augmentation de la temprature mondiale est battu. Pourtant les négociations climat de l’ONU nous mènent dans l’impasse. ONG, mouvements sociaux et syndicats en ont assez des paroles non suivies d’effets, et certains appellent à passez à l’action directe non-violente pour la justice climatique.

Le mois de juin 2014 a été le plus chaud dans le monde jamais enregistré, selon l’Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA) , devenant le 352ème mois d’affilée pour lequel la température de la planète a été au-dessus de la moyenne de celle du XXème siècle. Il fait suite à un mois de mai qui avait battu les mêmes records. Des records de température qui font suite à des records d’émissions de gaz à effets de serre, les concentrations de CO2 dans l’atmosphère ayant pour la première fois dépassé la barre des 400 parts par millions (unité de mesure de la concentration) depuis 3 millions d’années, durant deux jours en 2013, et sur des moyennes mensuelles en 2014. Pourtant rien ne change.

C’est en raison de l’inertie des négociations climat et de l’emprise toujours plus grande du secteur privé sur ces négociations, que le gouvernement du Venezuela, pays membre de l’ALBA, mais aussi de l’OPEP, a décidé d’ouvrir un espace de dialogue entre ONG, syndicats, mouvements sociaux et gouvernements pour tenter de faire bouger les négociations et porter au sein de celles-ci un autre son de cloche.

Quelle que soit l’appréciation que l’on puisse avoir du Venezuela, et de la capacité de cette initiative à influer sur les négociations, c’est la seule initiative d’un Etat engagé dans les négociations qui ouvre un tel espace international de dialogue avec les ONG, syndicats et mouvements sociaux. De son côté, le gouvernement français ne sait rien dire d’autre à la société civile que de lui demander de soutenir son action et ses positions qui sont pourtant inacceptables. Lors d’une première réunion au Venezuela en juillet, une déclaration intitulée "changez le système, pas le climat", a été adoptée. Disponible en anglais et en espagnol (et bientôt en français), cette déclaration liste une soixantaine de points de ce qui pourrait être une feuille de route pour de véritables politiques de transition et de transformation sociale et écologique face au dérèglement climatique.

Ce n’est pas la première déclaration à établir un tel constat. La déclaration du Klimaforum - forum de la société civile - en 2009 à Copenhague et celle du Sommet des peuples de Cochabamba le faisaient déjà. Difficile d’imaginer qu’il suffira d’une nouvelle déclaration pour changer la donne, ce d’autant plus que les gouvernements multiplient également les déclarations de plus ou moins bonnes intentions, mais sans que cela ne soit jamais suivi d’effets. Au contraire, les gouvernements continuent d’encourager, de soutenir et de financer le développement des énergies fossiles, y compris à travers les politiques commerciales et d’investissement, sans mettre en oeuvre de véritables politiques de transitions énergétiques. Pour reprendre les termes de l’excellent petit ouvrage de Naomi Oreskes et Erik Conway, l’emprise du "complexe de la combustion carbone" et du "fondamentalisme de marché" sur les gouvernements et institutions internationales engendre l’inaction climatique.

Pour démanteler ce "complexe de la combustion carbone" et faire refluer l’emprise de ce "fondamentalisme de marché", il apparaît de plus en plus clairement qu’il faudra plus que quelques déclarations et bonnes intentions. Y compris que quelques coups d’éclat. En novembre 2013, une grande part des ONG, syndicats et mouvements sociaux ont décidé de quitter les négociations climatiques à Varsovie, sous le slogan "Assez de paroles, des actes", "les pollueurs parlent, nous marchons", "écoutez les peuples, pas les pollueurs". Six mois plus tard, alors que la situation a empiré, les ONG sont revenues dans les négociations, appelant les gouvernements à agir "dans notre intérêt ou se mettre de côté". Les négociations climat ont donc repris comme si de rien n’était. Comme si les ouragans Sandy (Cuba – Etats-Unis) et Haiyan (Philippines) n’étaient plus que de lointains souvenirs. Comme si les vives critiques pouvaient se dissiper alors que rien n’a été fait pour remédier à l’emprise des intérêts des entreprises les plus polluantes sur les négociations.

Le 23 septembre prochain, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, organise un sommet pour le climat, dont l’agenda consiste principalement à promouvoir les solutions que le secteur privé est prêt à mettre en oeuvre, soit des solutions qui ne sont pas en mesure de répondre aux défis auxquels nous sommes confrontés. A l’initiative de Avaaz et 350.org, une manifestation est organisée le 21 septembre à New York, qui se veut la plus grande marche de l’histoire pour le climat, appelant de nouveau les gouvernements à passer à l’action. Des forums alternatifs sont également prévus, avec une convergence pour le climat qui est organisée les 19 et 20 Septembre et un Sommet des peuples qui se tiendra les 22 et 23 Septembre.

Lire l’article complet avec liens et références sur le blogs.Médiapart de Maxime Combes