Accueil > Articles divers & actualités > Pollution minière : un scandale environnemental à la porte des (...)
Pollution minière : un scandale environnemental à la porte des Cévennes
vendredi 18 juillet 2014
POLLUTION MINIÈRE : UN SCANDALE ENVIRONNEMENTAL À LA PORTE DES CÉVENNES
Lire l’article de Alain Renon et Arnaud Jouve de RFI sur BastaGaz Ales.fr
Alain Renon et Arnaud Jouve, journalistes d’investigation à Radio France International ont conduit une excellente enquête, approfondie et détaillée, sur les anciens sites miniers de zinc et de plomb autour d’Anduze et sur la catastrophe environnementale et sanitaire en cours due à l’abandon par l’exploitant des déchets miniers hautement toxiques.
Dans ce document, vous trouverez des reportages vidéos et des interviews des lanceurs d’alerte, d’habitants des communes impactées, d’anciens mineurs, de médecins, d’élus locaux, de scientifiques toxicochimistes, d’un hydrogéologue, d’un géologue et spécialiste des déchets miniers au Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) et du vice-président d’Umicore, l’exploitant .
Vous y découvrirez aussi les projets de renouveau minier que l’Etat nourrit pour la ceinture méridionale des Cévennes malgré cette pollution industrielle sans précédent et les conséquences écologiques qu’ils engendreraient.
Extraits :
Saint-Félix-de-Pallières, Thoiras : deux communes rurales du piémont sud-est des Cévennes, ancien pays minier (zinc et plomb), reconverti en écrin touristique.
L’exploitant belge est parti en 1971, en laissant derrière lui près de 3 millions de tonnes de déchets contaminés. Il en a enfoui une partie, sans le reconnaître. Ces résidus recèlent des concentrations hautement toxiques d’arsenic, cadmium, antimoine, thallium, plomb…
Seuls, quelques scientifiques indépendants s’en alarment. Depuis plus de 40 ans, l’Etat fait preuve de passivité, alors que deux ministres de l’Ecologie ont été personnellement alertées : l’UMP Nathalie Kociusco-Morizet et la socialiste Delphine Batho.
Que l’une ou l’autre ait ou non tenté d’agir, il n’est manifestement pas question de fâcher un industriel très puissant sur lequel la France compte pour son « redressement productif » minier. Pas question non plus d’ouvrir la porte à des dizaines de dossiers similaires, rien que sur la ceinture cévenole… des dizaines de milliers dans l’Hexagone. L’ardoise financière serait énorme et les procès nombreux contre l’État et les entreprises.(…)
Lire l’article de Alain Renon et Arnaud Jouve de RFI sur BastaGaz Ales.fr