Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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L’autre gaz miracle

mercredi 16 juillet 2014

L’AUTRE GAZ MIRACLE

Le gaz de schiste est sur toutes les lèvres, mais il existe une autre ressource fossile prometteuse, la « glace qui brûle ». Le Japon entend l’exploiter rapidement.

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Le Japon tente de produire un carburant domestique venu des profondeurs : « la glace qui brûle », une forme congelée de méthane combustible. Les réserves nipponnes pourraient satisfaire les besoins en énergie du pays pour un siècle.

Des chercheurs de la Japan Oil, Gas and Metals National Corporation ont pour la première fois extrait ces hydrates en mars 2013. Ils vont désormais explorer la fosse de Nankai (à 80 km de la côte pacifique) à l’aide d’un navire de forage en haute mer et de robots capables de plonger à 7 km de profondeur.

Ces composés très concentrés en méthane sont contenus dans des structures de glace qui se forment à très haute pression : 1m3 d’hydrates contient l’équivalent de 164 m3 de méthane. On les trouve près de la surface sous le pergélisol arctique ou dans les fonds marins, où les dépôts forment des sédiments le long des failles géologiques. On estime les réserves mondiales à 20 millions de milliards de m3 (soit plus du double des réserves connues en charbon, pétrole et gaz naturel réunies), mais celles-ci sont en grande partie inaccessibles.

Le Canada, la Russie et la Nouvelle-Zélande espèrent exploiter leurs réserves au plus vite ...............

Projet à haut risque

« Pour libérer le gaz, il faut déstabiliser les hydrates, explique Geoffrey Maitland. Soit en augmentant la température, soit en abaissant la pression dans le puits de forage. Mais les hydrates sont contenus dans des sédiments meubles du fond marin et il faut bien doser la pression pour ne pas déstabiliser le terrain et faire exploser le méthane. Cela pourrait engloutir le puits, causer des glissements de terrain sous-marins et déclencher un tsunami. La marge de manœuvre est très réduite. Les risques sont plus importants et la production plus chère que pour le gaz de schiste. »

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