Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Aux Etats-Unis, la fin du gaz bon marché

mardi 27 mai 2014

AUX ETATS-UNIS, LA FIN DU GAZ BON MARCHÉ

Le prix du gaz augmente de nouveau aux Etats-Unis.

Depuis 2008, la fameuse révolution des gaz de schiste avait provoqué une chute sans précédent du prix du gaz américain : de 13,31 dollars par million de British Thermal Unit (MBTU, unité équivalente à environ 25 mètres cubes) en juillet 2008, le prix de référence (dit « Henry Hub », du nom d’une interconnexion gazière majeure, située en Louisiane) était descendu jusqu’à 1,82 dollar/MBTU en avril 2012.

Pourtant, depuis la fin de l’année 2013, cette chute semble enrayée. Les prix sont restés supérieurs à 5 dollars/MBTU en moyenne hebdomadaire, de la fin du mois de janvier au début du mois de mars. Ils sont même restés quatre semaines durant au-dessus de 6 dollars. Du jamais-vu depuis 2008.

Le gaz très bon marché constitue pourtant un pilier essentiel de la révolution énergétique américaine. Plus que les larges volumes produits, c’est son faible prix qui alimente les espoirs de relocalisation de l’industrie pétrochimique sur le territoire américain.

Un gaz plus cher ramènerait également les producteurs d’électricité vers le charbon, entraînant une augmentation des émissions de gaz à effet de serre. Sans compter l’impact sur la facture énergétique des ménages américains, dont les dépenses de gaz naturel ont diminué en moyenne de 150 dollars entre 2005 et 2012. S’ils ne parvenaient plus à faire baisser les prix, les gaz de schiste perdraient de leur caractère « révolutionnaire ».

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