Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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L’injection des déchets de Fracking dans les anciens puits aggrave les risques de tremblements de terre pour des millions de Californiens

vendredi 21 mars 2014

L’INJECTION DES DÉCHETS DE FRACKING
DANS LES ANCIENS PUITS
AGGRAVE LES RISQUES DE TREMBLEMENTS DE TERRE
POUR DES MILLIONS DE CALIFORNIENS

Lire l’article original : Fracking Waste Injection Wells Put Millions of Californians at Risk of Increased Earthquakes de Dr David Suzuki sur http://ecowatch.com
Traduction assurée par Max du collectif Basta ! Gaz Alès

L’injection des déchets de Fracking dans les anciens puits aggrave les risques de tremblements de terre pour des millions de Californiens

En un an, les compagnies pétrolières ont aggravé le risque de tremblement de terre en Californie en injectant dans le sous sol des millions de tonnes d’eaux résiduelles (contaminées) des forages d’hydrocarbures dans des centaines depuits d’évacuation à proximité de failles actives des environs de Los Angeles, Bakersfield et autres grandes villes, selon un nouveau rapport de Earthworks, Center for Biological Diversity (le Centre pour la diversitébiologique)et Clean Water Action.

Un boom de la fracturation hydraulique (fracking) en Californie aggraverait le danger de tremblements de terre, constate le rapport, en augmentant considérablement la production des eaux usées du pétrole par injection souterraine. Extraire le pétrole de schiste du Monterey pourrait produire près de 36 milliards de litres d’eaux usées contaminées. Cela pourrait exposer Californie à une forte augmentation des séismes destructeurs comme ceux vus dans l’Oklahoma, au Texas et autres Etats qui connaissent une explosion de la production d’eaux usées provenant de la fracturation hydraulique.

Le rapport est sur un terrain glissant : fracturation, acidification et risques accrus de tremblements de terre en Californie où l’on estime que des millions de Californiens vivent dans les zones menacées par les tremblements de terre induits par l’industrie du pétrole. Les spécialistes de la recherche et académies gouvernementales en arrivent à conclure que l’injection des eaux usées peut réduire les effets de la friction naturelle et déclencher des tremblements de terre .

" Ce n’est pas sorcier. Nous savons depuis des décennies que l’injection des eaux usées augmente le risque de tremblement de terre », a déclaré le coauteur du rapport Jhon Arbelâez du projet "Responsabilisation des travaux du pétrole et du gaz." Depuis, le gouverneur Brown refuse résolument à tenir compte de l’expérience d’autres communautés à travers le pays sur la fracturation, "Notre seule option pour protéger les familles Californiennes est d’empêcher complètement la fracturation. "

Les agents de l’État n’ont pas pu déterminer si les derniers tremblements de terre ont été déclenchés par la fracturationou l’éliminationdes déchets dans les puits or, la réglementation en vigueurne traite pas précisément ces risques. En raison des lacunes des connaissancesdela recherche et une surveillance insuffisante, les représentants de l’Étatne peuvent pas protégerles Californiens de séismes induits.

"Un boom dela fracturationdu pétroleen Californiepourraitaugmenter les risques detremblements de terre dévastateursdans certaines de nosgrandes villes", a déclaré le co-auteurrapportShayeWolf,Ph.D.,du Centrepourla diversité biologique.

"Les agents de l’État ignorentle problème, mais en se risquant dans de nouvelles techniques de production de pétrole, nous pourrions voirdes milliards demètres cubes d’eaux usées partirdans le sous-sol prèsdes failles actives. Nous devonstuer ce danger dans l’œuf par l’arrêt de la fracturation hydraulique et l’acidification".

" Le risque d’effets sismiques est encore une autre illustration que le flux de déchets massifs résultant de la production de pétrole menace l’eau potable de la Californie et la sécurité publique ", a déclaré le co-auteur Andrew Grinberg rapport de Clean Water Action.

" Alors que les menaces sur l’eau, l’air et la santé sont bien identifiées, notre nouvelle compréhension du risque sismique induit est encore une autre raison pour d’arrêter pour un temps la fracturation hydraulique. »

Les conclusions de ce rapport poursuivent cette tendance inquiétante : "Plus nous en apprenons sur l’industrie pétrolière de la Californie, plus nous devons nous alarmer".

Les principales conclusions de ce rapport « On Shaky Ground » sont :
- L’ensemble de l’industrie pétrolière de Californie est activement responsable des injections récentes d’eaux usées dans les puits ;

- Des millions de Californiens sont soumis aux risques de tremblements de terre induits : l’industrie pétrolière exploite des centaines de puits pour l’injection d’eaux usées dans des zones très proches de failles actives et à proximité des grandes agglomérations Californiennes, comme Los Angeles et Bakersfield.

- La Recherche et de surveillance sont dangereusement inadaptés : le risque sismique accru en Californie par l’injection des eaux usées de traitement dans les puits ou les forages de puits est peu étudié. Les contrôleurs de l’État chargés du pétrole ne réclament pas de surveillance sismique à proximité des puits d’injection d’eaux usées.

- Les règlements ne protègent pas les Californiens : en raison de lacunes importantes dans les instructions, La Division du pétrole, du gaz et des ressources géothermiques de la Californie ne peut pas réglementer de façon sécuritaire le risque de tremblement de terre de la production de pétrole et de gaz et l’évacuation des eaux usées ;

- D’autres Etats ont vu les remous causés par les tremblements de terre liés aux réinjection des eaux usées : Les zones hors Californie où la fracturation et l’élimination sous terraine des eaux usées ont proliféré, ont souffert autant qu’un décuplement de l’activité sismique.

- Enrayer la fracturation est la meilleure solution : étant donné les risques sismiques liés à l’élimination des eaux usées, ainsi que les autres risques environnementaux dus à la production des carburants non conventionnels, la meilleure façon de protéger les Californiens est de stopper la fracturation, acidification et les autres techniques dangereuses de récupération du pétrole et de gaz.