Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Gaz de schiste : pas d’obligation d’étude d’impact environnemental en Europe

mercredi 12 mars 2014

GAZ DE SCHISTE : PAS D’OBLIGATION D’ÉTUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL EN EUROPE

Communiqué de presse sue le blog de Sandrine Bélier

Le Parlement européen a définitivement adopté la révision de la directive portant sur les évaluations d’impact environnemental (EIE) de certains projets publics et privés. Les eurodéputés écologistes ont voté contre cet accord législatif qui n’inclut pas les activités d’exploration et d’extraction des gaz de schiste dans la liste des activités devant obligatoirement faire l’objet d’une EIE.

Sandrine Bélier, rapporteure pour le groupe des Verts au Parlement européen sur ce texte, regrette ce résultat :

"Malgré les avancées apportées par ce texte, nous ne pouvions pas cautionner l’autorisation absurde donnée aux États-membres d’exonérer d’études d’impact environnemental les projets utilisant la fracturation hydraulique, seule méthode disponible pour l’exploration et l’extraction

La fracturation hydraulique, la seule technique employée pour extraire les gaz de schiste, est une méthode dangereuse et interdite en France. Ses impacts sur la santé et l’environnement ne sont plus à prouver : contamination chimique des nappes phréatiques, destruction des paysages, et bien sûr effets délétères sur le climat.

Tout ceci justifiait de réviser l’annexe 1 du règlement, qui liste les projets devant obligatoirement faire l’objet d’une EIE, et d’y inclure les projets de fracturation hydraulique. Les EIE permettent d’assurer un niveau minimal de protection et de participation du public et ce texte aurait pu empêcher que ces projets soient imposés à une opinion publique européenne qui les rejette massivement.

Hélas, après avoir obtenu que la Commission européenne ne réglemente pas la fracturation hydraulique, certains pays et les grands énergéticiens continuent leur travail de sape pour rendre l’extraction des gaz de schiste la plus simple et rentable possible, au mépris de l’environnement et de la santé des Européens.

La fracturation hydraulique doit être purement et simplement interdite dans l’Union européenne. Au grand minimum, une étude d’impact environnementale complète doit informer la décision d’autoriser ou non de tels projets."

Communiqué de presse sue le blog de Sandrine Bélier