Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

Accueil > Articles divers & actualités > Espagne : une installation sous-marine provoquerait des séismes

Espagne : une installation sous-marine provoquerait des séismes

jeudi 3 octobre 2013

ESPAGNE : UNE INSTALLATION SOUS-MARINE PROVOQUERAIT DES SÉISMES

Des tremblements de terre affectant la côte nord-est de l’Espagne sont vraisemblablement dus à une installation sous-marine de stockage de gaz, a admis le gouvernement espagnol, jeudi.

Alors que deux nouvelles secousses de magnitude 4,1 ont touché la région espagnole du delta de l’Ebre, mercredi soir, le gouvernement espagnol a reconnu jeudi qu’une installation sous-marine de stockage de gaz, au large des côtes, semblait être à l’origine d’une forte activité sismique.

"Il semble y avoir une relation directe entre l’injection de gaz dans cette réserve souterraine située à 22 kilomètres des côtes, et les microséismes survenus au cours des 15 derniers jours", a déclaré le ministre de l’Industrie, José Manuel Soria, sur la radio privée Cope.

Entre mercredi soir et jeudi matin, la côte nord-est de l’Espagne a été de nouveau secouée par une vingtaine de petits séismes, dont deux de magnitude 4,1, selon l’Institut géographique national. Depuis début septembre, plus de 300 secousses ont été enregistrées dans cette région du littoral méditerranéen. La plus forte a atteint mardi une magnitude de 4,2.

La société espagnole Escal UGS, qui exploite le site baptisé Projet Castor, a cessé les injections de gaz dans le réservoir dès le 16 septembre, avant que le gouvernement ne décide de paralyser toute activité. "Quand s’est produit un séisme de 3,6 il y a une semaine, le ministère a donné l’ordre d’arrêter toute nouvelle activité jusqu’à ce que l’on sache exactement ce qui se passait", a ajouté le ministre, rappelant que des experts en géologie avaient été envoyés sur le site pour l’inspecter.

Le projet Castor a transformé un ancien puits pétrolier à plus de 1.700 mètres sous le niveau de la mer pour y constituer une réserve de gaz naturel qui peut emmagasiner l’équivalent des besoins pour trois mois de la région de Valence, peuplée de plus de cinq millions d’habitants.

Le puits, dans lequel ont déjà été injectés cent millions de mètres cube de gaz, sur une capacité de 1.300 millions, est relié à une plateforme maritime, puis, via un gazoduc, au réseau de distribution espagnol. Les premières injections de gaz ont été effectuées au mois de juin.

"Il existe des indices rationnels permettant de penser que les séismes ont un lien avec les injections de gaz du projet Castor", avait estimé mercredi le président du Collège des Géologues d’Espagne, Luis Suarez.

Selon lui, le delta de l’Ebre "est une région à l’activité sismique très faible", malgré l’existence à proximité de la faille d’Amposta, qui n’est plus active. Il avait expliqué que "dans la région de la faille, il y a de l’énergie accumulée qui, poussée par les injections de gaz, finit par se libérer", provoquant les secousses.