Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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La ruée vers le gaz de schiste serait elle terminée ?

vendredi 23 août 2013

Bloomberg News
By Matthew Monks, Rebecca Penty and Gerrit de Vynck
18 août 2013

Lire l’article en anglais sur Business Week.com

Les schiste argileux américaines dépréciés, une valeurs en baisse qui repousse les investisseurs

Les compagnies pétrolières freinent des 4 fers avec la dépréciation bassins de schiste argileux américaine qui avaient produit une abondance de gaz naturel bon marché - et des ennuis pour l’industrie.

Le ralentissement de dépenses par des sociétés internationales incluant BHP Billiton Ltd et Royal Dutch Shell Plc vient après une série des dépréciations d’actifs dans les schiste argileux (pétrole et à gaz), causés par la chute des prix et le rendement décevant des puits.

Les sociétés tournent le dos au développement de projets actuels,
incapables de justifier l’achat de plus de propriétés tandis que les champs achetés pendant la période 2009-2012 restent au-dessous de leur prix d’achat selon des analystes.

La récession (sur laquelle tous s’accodent), qui peut durer pendant des années, menace de ralentir la croissance de la production de gaz et d’huile alors que les sociétés qui ont accru leur dette pendant la ruée pour les superficie de permis schiste argileux ne peuvent plus compter sur des cessions d’actifs pour financer leurs programmes de forages.

Le déclin a poussé les acquisitions d’actifs énergétiques Nord-américains dans la première moitié de l’année au plus bas depuis 2004.
"Leur appétit a ralenti," a dit Stephen Trauber, le vice-président du de Citigroup Inc.’s et le responsable du secteur bancaire d’investissement d’énergie, qui se spécialise dans des grandes acquisitions pétrolières et à gaz. "Il ne s’est pas arrêté, mais il a ralenti."

Les investissements sur les huile et le gaz nord-américaine, (gaz de schiste inclus), ont plongé de 52% à 26 milliards de $ dans les six premiers mois de l’année contre de 54 milliards de $ dans la même période que l’année passée, selon des données compilées par Bloomberg.
Pendant la période frénétique de forage de 2009 à 2012, les données montrent que les sociétés d’énergie ont dépensé plus de 461 milliards de $ pour acheter des concessions pétrolières
et gazières en Amérique du nord.

Classement Perdu
Avant cette année, les transactions pétrolières et gazières classées parmi les deux premières de la totalité des transactions financières chaque année depuis 2005, sauf en 2008 où elles étaient quatrièmes. Pour l’instant, cette année, elles ne sont pas parmi les cinq premières.

L’acquisition des concessions a commencé il y a plus d’une décennie grace à l’amélioration des méthodes de forage par un processus appelé fracturation hydraulique, qui fracture la roche en profonde pour sortir l’huile et le gaz. Elle a ouvert une nouvelle production dans des champs de schistes jusque là inexploitables.

La ruée sur des bassins de schiste argileux s’est accélérée en 2004 avec de nouvelles découvertes de champs d’hydrocarbures dans le Dakota du Nord, la Pennsylvanie et l’Ohio, ouvrant la perspective d’une indépendance énergétique de l’Amérique du Nord.

Comme des acheteurs étrangers sont intervenus, dans, la production en pleine expansion a bientôt mené à des offres excédentaires et le prix gaz plongé en 2012 à son plus bas niveau en 10 ans, forçant des sociétés à la dépréciation de la valeur de certains de leurs actifs. Les sociétés ont aussi subi des pertes quand des bassins jugés être riches en huile se sont avéré en contenir moins que prévu.

Notes

Ce déficit a causé la baisse de plus de 2 milliards de $ de la valeur de Shell pour le dernier trimestre. Shell, basé à la Haye, a payé 6.7 milliards de $ pour ses actifs énergétiques Nord-américains dans sept transactions depuis 2009, selon des données compilées par Bloomberg.

La société a dit, ce mois, à ses investisseurs qu’elle s’attend à ce que son exploration pétrolière et à gazière Nord-américaine reste non rentable jusqu’à au moins l’année prochaine. le Président-Directeur Général de Shell, Peter Voser, a dit dans une conférence téléphonique avec des analystes "Les opérations importantes sont derrière nous
maintenant,".

BHP a dit qu’il réduirait la valeur de ses actifs de schiste argileux de l’Arkansas de 2.8 milliards de $. Le 14 mai, lors de la présentation de sa conférence, le PDG Andrew Mackenzie a dit le capital et les dépenses d’exploration "baisseront significativement" autour de 18 milliards de $ en 2014 et continueront à chuter après.

Comme les sociétés réévaluent des participations, elles ont commencé à diminuer le nombre de forage dans quelques bassins, à liquider des concessions non rentables et à rediriger leurs investissements à des terminaux de stockage et des usines de traitement à gaz.

Déficits Liquides
Les sociétés qui doivent effectuer des cessions d’actifs pour pouvoir continuer les forages n’ont pas assez d’argent pour financer une production plus importante d’huile et de gaz, a dit Eric Nuttall, qui gère 70 millions de $ canadiens (68 millions de $US) à la Sprott Asset Management LP à Toronto. Cela pourrait ralentir la croissance de production, d’autant plus que les sociétés essayent d’éviter d’amplifier leur dette.

"Beaucoup de sociétés ont perdu le contrôle" a-t-il dit, parlant de sociétés canadiennes. Les sociétés qui doivent vendre des actifs iront probablement chercher des prix inférieurs, a dit Fadel Gheit, un
analyste à Oppenheimer et co. Inc. à New York dans un interview par téléphone. Les producteurs avec les niveaux les plus hauts de dettes qui ont besoin d’argent pour financer leur développement, comme Chesapeake Energy Corp. de Oklahoma City, sont les plus en danger de devoir accepter des offres inférieures d’acheteurs.

"Les gens ne vendent pas à moins qu’ils n’aient vraiment besoin de l’argent pour investir dans de meilleures options," a-t-il dit.

Ventes de Chesapeake
Dans un de seulement des trois accords pétroliers et à gaziers estimés à plus de 1 milliard de $ cette année, selon des données compilées par Bloomberg, Chesapeake a vendu 50 pour cent de son gisement de pétrole dans le bassin de Lime dans le Mississippi pour 1.02 milliards de $ à China Petrochemical Corp. en février.
Jim Gipson, un des porte-parole de Chesapeake, a refusé de faire des commentaires.

Les acheteurs internationaux qui se sont engagés en l’Amérique du Nord ces dernières années ne doivent pas acheter autre chose - pour le moment, a dit Toshi Yoshida, un partenaire avec le cabinet juridique Mayer le Brun LLP, qui est conseil en accords pétroliers et à gaz transfrontaliers. Beaucoup d’entre eux ont atteint leurs buts, obtenir une provision de matières premières à long terme, libellées en dollars et la technologie nécessaire pour transformer le schiste argileux en énergie.
"Ils resteront ici pendant longtemps," a dit Yoshida. "Ils feront des acquisitions supplémentaires quand ça sera le bon moment." (quand le prix du gaz sera remonté à 8 $ et que l’industrie américaine s’effondrera *)

* commentaire du traducteur