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L’alternative à la fracturation hydraulique ? La fracturation hydraulique
jeudi 18 avril 2013
L’alternative à la fracturation hydraulique ? La fracturation hydraulique
Il a peu été question de méthodes alternatives à la fracturation hydraulique, lors de l’audition organisée aujourd’hui par l’Opecst, qui leur consacre pourtant une mission.
C’est qu’à part la fracturation au propane liquide (qui se développe un peu aux Etats-Unis), l’injection d’un mélange d’eau, de sable et de produits chimiques à haute pression reste la meilleure technique disponible pour libérer le gaz de schiste prisonnier de la roche.
« Suivre les meilleures techniques disponibles et travailler l’opinion publique », voici les directions esquissées par les pétroliers et les scientifiques, coalisés pour combattre l’interdiction qui frappe aujourd’hui le dossier des gaz de schiste en France.
La loi du 13 juillet 2011 interdit le recours à la fracturation hydraulique, mais elle n’interdit pas d’en parler et d’en vanter les mérites. C’est ce qu’ont abondamment fait ce matin 18 avril les industriels et scientifiques conviés par la mission de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), consacrée aux « techniques alternatives à la fracturation hydraulique pour l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels ». Une matinée en forme d’exercice de transparence -ces auditions étaient exceptionnellement ouvertes à la presse et retransmises sur internet-, puisque la plupart des personnes invitées à s’exprimer avaient déjà été auditionnées, ou sont sur le point de l’être, par les deux parlementaires en charge de la mission, le député PS Christian Bataille, et le sénateur UMP Jean-Claude Lenoir.
Face à eux, 10 spécialistes du secteur, venus délivrer un message convergent : laissez les chercheurs améliorer la technique de la fracturation hydraulique et les pétroliers explorer le sous-sol français.
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