Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Gaz de schiste : "Les schistes contiennent des métaux lourds"

lundi 18 février 2013

Gaz de schiste : "Les schistes contiennent des métaux lourds".

Hydrogéologue à l’université Montpellier 2, le professeur est, mercredi 20 février, l’invité du collectif antischiste. Il animera une conférence-débat à Nîmes à 18 h 30, à l’auditorium du conseil général, rue Guillemette.

Le débat sur les technologies d’extraction du gaz de schiste est relancé : l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) a annoncé le lancement d’une étude sur des alternatives moins polluantes : injections d’hélium, de propane, de CO2. Qu’en pensez-vous ?

Je pense premièrement que cela ne résout pas tous les problèmes. On est focalisé sur la pollution avec des produits chimiques injectés via la fracturation hydraulique. Mais même si l’on change de fluide, ce dernier doit améliorer la perméabilité de la roche afin de permettre au gaz d’être pompé. La stimulation hydraulique c’est la même chose que la fracturation. Ce qu’il faut bien voir, c’est que les schistes eux-mêmes contiennent des métaux lourds, du radium ou du méthane, piégés par la roche mère. Lors de l’extraction, quelle que soit la méthode utilisée, ces éléments vont être remobilisés, libérés et pollueront. Ils vont se retrouver en surface ou migrer dans les couches souterraines et contamineront un jour ou l’autre les sources. Et puis, qu’il s’agisse de propane, d’hélium ou de CO2, ces fluides posent encore d’autres problèmes. Ainsi, l’hélium n’est pas facile à utiliser, il nécessite des précautions importantes et pose un problème de coût ou encore d’infrastructure pour le transporter.

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