Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

Accueil > Articles divers & actualités > Le gaz de schiste coûte cher aux pétroliers

Le gaz de schiste coûte cher aux pétroliers

jeudi 31 janvier 2013

Le gaz de schiste coûte cher aux pétroliers.

Le miracle des gaz de schiste aux Etats-Unis tourne un peu vinaigre pour les grands pétroliers. Pas de quoi envoyer par terre leurs résultats dont la publication au titre de 2012 vient de commencer avec ConocoPhillips et Shell, mais assez tout de même pour déplaire aux directeurs financiers de ces mastodontes.

En cause, la chute des prix du gaz naturel aux Etats-Unis. A 2,8 dollars par million de BTU (British Thermal Unit), le prix moyen du gaz, en 2012, sur le marché américain est très en deçà de ce qu’il était quand les majors du secteur ont investi. Résultat : ils doivent revoir la valorisation de leurs gisements.

AlphaValue tient la chronique de ces dépréciations qui, selon ses calculs, se sont montées à 10 milliards de dollars en 2012 (7,4 milliards d’euros) pour les acteurs européens du secteur (leurs concurrents américains ne sont pas soumis aux mêmes contraintes comptables).

L’anglo-australien BHP Billiton, premier groupe minier mondial, a passé une charge exceptionnelle de 2,8 milliards de dollars sur des champs situés dans l’Arkansas. BP a enregistré des dépréciations estimées à 2,1 milliards de dollars.

Lire l’article dans sa totalité sur Le Monde.fr