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Conférence Environnementale pour la transition écologique
jeudi 13 septembre 2012
La Conférence Environnementale pour la transition écologique
se déroulera les 14 et 15 septembre 2012
Palais d’Iéna - Conseil économique, social et environnemental
9 Place d’Iéna - 75016 Paris
Télécharger le document d’Organisation du déroulement des débats (pdf 19 ko)
Télécharger la liste des participants (pdf 59 ko)
Les collectifs qui désiraient y participer sont représentés dans cette conférence par Michel Mariton.
Tous les collectifs se donnent rendez-vous à l’extérieur pour un rassemblement.
Le message des collectifs sera le même à l’intérieur qu’à l’extérieur de la conférence
Télécharger le document de positionnement de collectifs (pdf 78 ko)
Avec le soutien du collectif Figeac Non aux gaz de schiste, Stop au pétrole et gaz de schiste Rhône-Alpes, Convergence citoyenne pour la transition énergétique, reLOCALisons !
Communiqué de presse du 13 septembre 2012.
Conférence environnementale : La sobriété maintenant !
Paris, le 13 septembre 2012 :
Alors que le président de la République introduira les débats de la conférence environnementale, des associations, des syndicats et des collectifs citoyens organisent, place d’Iéna, du vendredi 14 septembre à 09h00 jusqu’au samedi 15 à 16h00, le premier marathon de la sobriété énergétique. Parallèlement à ce rassemblement, une cyber-manifestation est prévue sur le site www.30h.fr (mis en ligne à partir de 09h00 le vendredi 14 septembre pour une durée de 30 heures).
Plusieurs centaines de manifestants sont attendus devant le palais d’Iéna pour participer à cette vigie citoyenne dont la vocation est de rappeler aux négociateurs l’impérieuse nécessité de changer de vision et réduire notre consommation d’’énergie.
L’action de l’Etat doit s’inscrire dans la durée et reposer sur une logique et une cohérence dont les maîtres-mots sont « sobriété » et « efficacité énergétique ». Chaque décision ayant pour conséquence d’accroître durablement notre consommation d’énergie tout en favorisant les industries polluantes devra être dénoncée car elle a pour effet de créer le doute quant à l’ambition effective de l’Etat.
Les associations, syndicats et collectifs citoyens dénoncent ainsi les trop nombreuses décisions (ou non-décisions) qui ont ou auront pour conséquences de soutenir les pollueurs et gaspiller l’énergie : baisse du prix de l’essence, forage pétrolier au large de la Guyane, tentative de passage en force pour imposer l’aéroport de Notre Dame des Landes, criminalisation des militants opposés à la ligne THT Maine-Cotentin et poursuite du chantier de l’EPR, ballon d’essai sur les gaz et huile de schiste en vue de relancer un faux débat, multiples propos ministériels présentant le nucléaire comme une énergie d’avenir, soutien implicite aux agro-carburants, projets autoroutiers maintenus, etc.
Face à l’urgence climatique et à la menace nucléaire, un dialogue environnemental doit reposer sur une véritable cohérence politique, faute de quoi la crise écologique et sociale ne pourrait que s’aggraver.
Les associations, syndicats et collectifs citoyens exigent l’abandon du projet d’aéroport dit de Notre-Dame des Landes ainsi que les projets autoroutiers actuellement inscrits au Schéma national des infrastructures de transport, une décision politique immédiate de sortie du nucléaire (à commencer par l’arrêt immédiat du chantier EPR et la fermeture de Fessenheim), l’interdiction, quelle que soit la technique utilisée, de la recherche et de l’exploitation des gaz et huile de schiste. Parallèlement à ce coup d’arrêt à la destruction de notre environnement, à l’accaparement et l’artificialisation des terres, des mesures de soutien et d’accompagnement à la mise en œoeuvre d’’une transition énergétique et écologique doivent être prises rapidement.
Cette transition ne pourra être mise en oeuvre que sur la base d’une réelle relocalisation des activités et des niveaux de prise de décision. Dans ce sens, une série de mesures immédiates ou à moyen terme pourrait être prises. Du soutien à l’agriculture biologique aux filières courtes aux productions locales, à la création de monnaies locales, de banques éthiques aux initiatives de financement solidaires en passant par la gestion de l’eau en régies publiques, la sobriété énergétique et écologique, c’est possible !